|
Résumé :
|
L'auteur s'attache à l'étude de la démocratie dans le monde du travail à cause du regain de popularité que connaît la participation directe depuis les années 80. Le fil conducteur de l'ouvrage est constitué par les évolutions historiques successives de la notion de participation. D. Martin remonte ainsi aux racines de la société industrielle pour identifier les différentes modifications que les travailleurs ont fait subir au modèle taylorien pour y introduire une certaine participation. Ensuite, les apports de la psychologie organisationnelle, qui tente de concilier besoins humains et exigences de l'organisation, vont faire de la participation "un outil essentiel d'une meilleure intégration". Le troisième chapitre est consacré aux expériences des années 60 dans les pays du nord de l'Europe qui connaissent un mouvement de démocratisation du contenu et de l'organisation du travail. Pour une réflexion réellement exhaustive sur le sujet, l'auteur reprend alors les différents modes d'organisation du travail dans les sociétés qui sont fondées sur le partage de la propriété et du pouvoir. Il s'attache surtout à l'examen des questions que posent ces sociétés dont la réussite semble souvent due à des conditions très particulières (kibbutz par exemple). Quelle est donc alors la valeur de la mise en avant du "management participatif", en particulier en France où il semble être l'antithèse du fonctionnement traditionnel basé sur le syndicalisme ouvrier ? Est-ce l'effet de la crise ou l'émergence d'un nouveau modèle efficace ? L'ouvrage se termine par un chapitre important où on rappelle quel enjeu historique représente l'expression des salariés.
|
Accueil
