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Résumé :
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6,6 millions de femmes actives en France en 1962, 11 millions d'après le recensement de 1990. Comparée aux autres pays de la Communauté Européenne, la France vient en seconde position en matière de taux d'activité féminine. Cette activité s'est accrue de plus de 66 % en trente ans et, en dépit de la crise de l'emploi actuelle, le phénomène ne décélère pas. Après un rappel historique du processus d'émancipation, l'auteur structure son analyse autour de trois grands axes : la scolarisation, les femmes au travail, l'évolution de la famille et de son fonctionnement. Elle illustre, notamment, la spécificité du marché du travail féminin : tertiarisation de l'emploi, mais surtout accroissement des emplois précaires conduisant au chômage qui les touche bien plus que les hommes. Depuis le début des années 80, on assiste à un fort développement des "formes particulières d'emploi" (intérim, temps partiel, stages). Sur les trois millions de personnes concernées, les 3/4 sont des femmes.
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