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Titre : | La lutte des places : étude des comportements des top-managers pour maintenir leur privilège spatial (2023) |
Auteurs : | Delphine Minchella ; SĂ©bastien Bourdin |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels (Vol. XXVIII, n° 75, 2022/75) |
Article en page(s) : | pp. 81-100 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ METIER DE LA DIRECTION GENERALE ; BANQUE ; METIER DES BANQUES-ASSURANCES ; POLITIQUE D'ENTREPRISE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; LIEU DE TRAVAIL ; CONFLIT DU TRAVAIL ; IDENTITE PROFESSIONNELLE ; IDENTITE SOCIALE ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; ETUDE DE CAS ; FRANCE |
Résumé : | Cet article expose la manière dont des top managers d’un grand groupe bancaire se sont comportés face à l’exécution d’un projet d’aménagement spatial majeur, lors de la mise en fonction du nouveau siège social de leur organisation jusqu’à faire échouer le projet d’entreprise qui le sous-tendait : à savoir, construire un bâtiment abritant l’ensemble de leurs services centraux et capable de favoriser les échanges formels comme informels entre les individus de ces différents services, de sorte à faire émerger plus de collaboration et un plus grand esprit de corps. A partir d’une revue de littérature pluridisciplinaire alliant la géographie sociale, la philosophie et les sciences de gestion, et en mobilisant une méthodologie croisant des entretiens avec les acteurs clés du projet et de nombreux documents internes conservés aux archives de l’organisation (tels que des comptes-rendus de réunion et des publications internes), les auteurs de cet article ont été en mesure de remonter aux raisons profondes de la défense des privilèges symboliques des top managers : préserver leur place personnelle au plus près de la Direction Générale, quitte à mettre à mal le projet d’entreprise qu’ils devaient pourtant porter et soutenir, ce qui montre l’importance que revêt cette dimension spatiale pourtant peu explorée. A partir de ce constat, nous avançons l’idée que le concept de place – dans le sens d’espace à soi localisé dans l’organisation – devrait être davantage exploré car il est essentiel dans le vécu organisationnel, et pour cela nous proposons de nous appuyer sur la géographie sociale. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/rips1.075.0081 |