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Titre : | L' impact des relations interpersonnelles et du soutien social sur la santé psychologique des policiers (2020) |
Auteurs : | Andrée-Anne Deschênes ; Audrey Rodrigue ; Kimberley D. Gagnon |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Ad machina (n° 3, 2019) |
Article en page(s) : | pp. 125-138 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CANADA ; POLICIER ; CONDITION DE TRAVAIL ; SANTE ; SANTE AU TRAVAIL ; RELATION DE SERVICE ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; RELATION SOCIALE ; STRESS ; RISQUE PSYCHOSOCIAL ; QUEBEC |
Résumé : | Selon la littérature, le travail du policier est un métier à risque étant donné son contexte d’intervention souvent urgent et imprévisible (De Soir, Daubechies et Van den Steene, 2012; cités par Desjardins, 2018). Le métier de policier comporte également un double mandat, soit celui de protéger la population tout en faisant régner l’ordre (Oligny, 1991). Ces particularités rendent le travail des policiers plus à risque que d’autres métiers sur le plan de la santé mentale (Marchand, 2007). Malgré l’importance accordée à la santé au travail et les risques associés au métier de policier, peu d’études empiriques sont répertoriées à ce sujet au sein de cette population. Silveri (2017) a identifié dans son article le soutien social par les collègues et par les supérieurs comme faisant partie des ressources les plus importantes pour atténuer les « effets des exigences du travail sur le stress ». La présente recherche s’intéresse plus spécifiquement à l’effet des relations interpersonnelles (variable indépendante) et du soutien social (variable indépendante) sur la santé psychologique des policiers (variable dépendante). Le modèle théorique de Gilbert, Dagenais-Desmarais et Savoie (2011) a été retenu pour définir la variable dépendante composée du bien-être psychologique (BEPT; sérénité, engagement et harmonie sociale) et de la détresse psychologique (DET; anxiété, désengagement et irritabilité). La présente étude suppose que la qualité perçue des relations interpersonnelles avec les collègues et le supérieur ainsi que le soutien social sont reliés positivement au bien-être psychologique. L ’étude suppose également que la qualité des relations et le soutien social sont reliés négativement à la détresse psychologique. Un devis corrélationnel est utilisé pour répondre à la question de recherche. Neuf cent quatre-vingt-dix participants issus du milieu policier composent l’échantillon de la recherche. Les résultats des analyses de régression, qui abondent dans le même sens que les hypothèses de recherche, ont démontré un lien significatif entre la qualité perçue des relations avec les collègues, le soutien de type conseil et le bien-être psychologique au travail. Les résultats soulignent également l’importance du développement du lien de confiance entre le supérieur et le policier pour contrer la détresse psychologique au travail. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.1522/radm.no3.1101 |