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Titre : | Le poids du genre dans l’expérience étudiante et l’accès à l’emploi. L’exemple des sortants de l’université de Strasbourg (2019) |
Auteurs : | Vanessa Boléguin ; Stéphane Guillon ; Jérémy Picot |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Education et formations (n° 99, juillet 2019) |
Article en page(s) : | pp. 55-70 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ETUDIANT ; GENRE ; ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; CHEMINEMENT UNIVERSITAIRE ; DIVISION SEXUELLE DE LA FORMATION ; SOCIALISATION ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; ENQUETE LONGITUDINALE ; FRANCE ; GRAND EST |
Résumé : | Étudier le parcours d’études à l’université permet d’aborder l’expérience étudiante comme une forme de socialisation pouvant participer de la production d’écarts interindividuels en termes d’intégration, de réussite académique et plus tard de qualité dans la relation formation-emploi. Cette expérience inclut l’inscription de l’étudiant dans le groupe des pairs, mais également dans la matrice disciplinaire en tant qu’elle est un contexte à l’intérieur duquel se construisent les apprentissages et le projet étudiant d’orientation et de professionnalisation. Déjà identifiée comme caractéristique intervenant dans la construction des parcours scolaires et les modalités d’accès, de stabilisation et d’évolution sur le marché du travail, l’appartenance genrée a été moins souvent interrogée en tant qu’elle produit des formes spécifiques d’intégration étudiante par les pairs, à l’intérieur des contextes d’apprentissage et dans la relation pédagogique. Nous proposons ici d’illustrer cette différenciation à partir de données tirées d’une enquête rétrospective portant sur l’expérience étudiante et l’accès à l’emploi auprès d’un échantillon d’anciens étudiants inscrits à l’université de Strasbourg en 2005-2006, analysant longitudinalement la période d’études et la séquence de primo-insertion. Le genre apparaît comme un facteur impactant, en défaveur des étudiantes, d’abord dans l’intégration dans l’enseignement supérieur du fait d’un parcours moins long dans l’espace universitaire, d’une socialisation plus faible dans le groupe des pairs et dans le contexte institutionnel, et d'un niveau de diplomation moins élevé, ensuite dans les modalités d’insertion professionnelle plus souvent marquées par le chômage, le déclassement et l’instabilité professionnelle. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://cache.media.education.gouv.fr/file/2019/61/0/depp-2019-EF99-web-04_1154610.pdf |