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Titre : | Politique des mots d’ordre réformateurs : Le travail administratif face aux injonctions modernisatrices de l’État. Introduction du dossier (2019) |
Auteurs : | Éléanor Breton ; Gwenaëlle Perrier |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Politix (n° 124, 2018/4) |
Article en page(s) : | pp. 7-32 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FONCTION PUBLIQUE ; ETAT ; INSTITUTION ; GESTION ; POLITIQUE PUBLIQUE ; EVALUATION ; METIER DE LA FONCTION PUBLIQUE ; TRAVAIL ; EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; ANALYSE DU TRAVAIL ; SOCIOLOGIE ; FRANCE |
Résumé : | Les réformes dites de « modernisation » de l’État, accentuées depuis le tournant néo-managérial, visent à transformer l’action publique du point de vue de ses procédures. Alors qu’elles impliquent de transformer l’activité des agent·e·s, celle-ci constitue en général un angle mort de ces réformes. Dans une approche croisant la sociologie de l’action publique et l’analyse du travail, cet article propose de faire du travail des agent·e·s un point d’entrée pour analyser ce paradoxe et ses dimensions politiques. Il montre que la généralisation des mots d’ordre et dispositifs réformateurs peut recouvrir des situations où les pratiques professionnelles ne changent que de façon parcellaire. L’entreprise réformatrice induit parallèlement des recompositions de l’activité liée à la mise en visibilité des réformes, qui devient un travail en soi. La consistance de ces politiques symboliques tient aussi aux appropriations plurielles dont elles font l’objet par les agent·e·s concerné·e·s. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-politix-2018-4-page-7.htm?contenu=article |