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Titre : | L'exercice des libertés fondamentales par les travailleurs scientifiques : Observations à partir du droit du travail applicable en France et en Italie (2018) |
Auteurs : | Martina Bassotti ; Rafael Encinas de Munagorri |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Revue de droit du travail (n° 10, octobre 2018) |
Article en page(s) : | pp. 649-656 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ACTIVITE DE RECHERCHE ; METIER DE LA RECHERCHE ; CHERCHEUR ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; AUTONOMIE PROFESSIONNELLE ; ETHIQUE PROFESSIONNELLE ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; FORME D'EMPLOI ; COMPARAISON INTERNATIONALE ; FRANCE ; ITALIE |
RĂ©sumĂ© : | Le mĂ©tier de chercheur scientifique est traversĂ© par des reprĂ©sentations contradictoires. IdĂ©alement, les scientifiques bĂ©nĂ©ficieraient d'une libertĂ© pleine et entiĂšre pour poursuivre des objectifs de connaissance contribuant au bien-ĂȘtre de l'humanitĂ©. En pratique, ils seraient asservis par des pouvoirs publics ou privĂ©s, contraints Ă servir des objectifs militaires ou Ă©conomiques, souvent au prix d'une corruption de leur intĂ©gritĂ© morale et professionnelle. LibertĂ©, science, vĂ©ritĂ©, pouvoir, la quadrature du cercle se prĂȘte aux belles phrases : « Sans libertĂ©, il n'est pas de vrai travail scientifique possible, car la recherche de la vĂ©ritĂ© ne s'accommode pas de la subordination au pouvoir ». Entrer dans le concret invite Ă s'intĂ©resser au sort juridique des personnels scientifiques en tant que travailleurs. Le prisme du droit du travail soulĂšve une sĂ©rie d'interrogations qui sont rĂ©vĂ©latrices des tensions entre l'exercice des libertĂ©s par les travailleurs scientifiques et leur soumission Ă un cadre statutaire ou contractuel. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.dalloz.fr/documentation/Document?id=REVTRAV/CHRON/2018/0164 |