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Titre : | Le salaire moindre des femmes : une question d’individu ou de profession ? (2016) |
Auteurs : | Arnaud Dupray ; Stéphanie Moullet |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Travail et emploi (n° 144, octobre-décembre 2015) |
Article en page(s) : | pp. 81-107 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - DEEVAThésaurus CEREQ GENRE ; FEMME ; EMPLOI DES FEMMES ; INEGALITE SALARIALE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; SECTEUR PRIVE ; ENQUETE GENERATION 1998 ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; MODELISATION ; FRANCE |
Mots-clés: | genre |
Résumé : | Dans quelle mesure le handicap salarial des femmes dans la vie professionnelle relève-t-il de leur condition ou renvoie-t-il à la pénalité salariale attachée au degré de féminisation des professions ? Et comment l’articulation entre les deux niveaux (individu et profession) évolue-t-elle entre le tout début de vie active et au terme de dix ans de carrière, période où la construction d’une cellule familiale influe sur les salaires des femmes et des hommes ? Une approche multiniveau est appliquée au secteur concurrentiel à partir de données issues de l’enquête Génération 98 et des recensements de la population. Nous montrons que, toutes choses égales par ailleurs, l’appartenance à une profession féminisée s’accompagne en début de vie active d’un salaire inférieur de 8 %, pour les hommes comme pour les femmes, ces dernières enregistrant en outre une pénalité de l’ordre de 4 % en raison de leur sexe. Le handicap salarial dû à la féminisation des professions continue de prévaloir après dix ans d’expérience, mais seulement pour les actifs sans enfant. Parmi les parents, le désavantage salarial des femmes est patent au niveau individuel (– 21 %) alors que celui associé aux professions féminisées est plus limité (– 8 %) et ne concerne que les mères. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
n° fiche programme : | 72 |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-travail-et-emploi-2015-4-page-81.htm |