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Titre : | Niveau V et logiques de filière : Rapport pour la DGESCO (Ministère de l'Education nationale) |
Auteurs : | Bernard Fourcade ; Maurice Ourtau |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Toulouse : LIHRE, 2012 |
Format : | 250 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - Centre associé de ToulouseThésaurus CEREQ NIVEAU V ; FILIERE DE FORMATION ; BEP - BREVET D'ETUDES PROFESSIONNELLES ; BACCALAUREAT PROFESSIONNEL ; POURSUITE D'ETUDES ; ENSEIGNEMENT TECHNIQUE-PROFESSIONNEL ; CPC - COMMISSION PROFESSIONNELLE CONSULTATIVE ; DIPLOME ; STATISTIQUE DE L'EDUCATION ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; RAPPORT ; FRANCE |
Résumé : | Cette recherche propose une réflexion sur le thème “niveau V et logiques de filières” concernant les diplômes professionnels, réalisée à la demande de la DGESCO du Ministère de l’Education nationale. Elle s’appuie sur les données statistiques de l’ensemble des diplômes professionnels de la base REFLET gérée par le CEREQ, dans le but de saisir la diversité des configurations de diplômes selon les domaines, cadre où se déploient les filières qui relient les diplômes professionnels du niveau V et du niveau IV, ainsi que sur les données de la Base Centrale de Pilotage (BCP) du ministère de l’Education concernant les poursuites d’études après les BEP et l’alimentation des Bac Pro, permettant le repérage précis des “formes” concrètes variées que prennent les filières. Enfin, une soixantaine d’entretiens ont été réalisés avec des acteurs de la construction des diplômes (inspecteurs généraux, secrétaires de CPC au secrétariat général des CPC, experts du CEREQ, représentants des branches ou des syndicats patronaux ou organisations professionnelles patronales). Malgré son ampleur, cette recherche ne répond qu’à certains des problèmes que soulève le thème abordé. La filiarisation des diplômes de l’enseignement professionnel a construit un écheveau complexe de liaisons entre spécialités de BEP et spécialités de Bac Pro. Elle implique la pression à la poursuite d’études, dans l’intérêt des élèves, mais aussi parfois dans l’intérêt de l’institution ou des enseignants. Elle a impulsé un fort mouvement tendant à vider le niveau V pour aller vers le niveau IV. La logique de filière a contribué à affaiblir le niveau V, mais pas dans toutes les “filières”, du fait de la résistance du niveau V dans une bonne partie des domaines professionnels, ceux où les structures d’emploi conservent la prééminence du “geste professionnel”. Ainsi le BEP est facilement devenu propédeutique dans certains domaines, mais est resté un diplôme d’insertion dans d’autres. La filiarisation a eu des effets de brouillage pour le marché du travail, car elle a conduit l’enseignement professionnel à proposer sur le marché trois types de diplômes (CAP, BEP, Bac Pro) qui se sont concurrencés de fait sur les mêmes segments du marché du travail. En effet, le système productif n’a jamais vraiment distingué deux ou trois niveaux de qualification pour les postes d’exécution, surtout pour l’embauche des diplômés débutants. |
Document Céreq : | Non |
Documents numériques (1)
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