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Titre : | Les techniciens vus par la hiérarchie de l'entreprise (1987) |
Auteurs : | GĂ©raldine de Bonnafos |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 20, octobre-décembre 1987) |
Article en page(s) : | pp. 7-15 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TECHNICIEN ; CLASSIFICATION D'EMPLOI ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; RECRUTEMENT ; PROMOTION ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; ENCADREMENT ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; RELATIONS PROFESSIONNELLES ; ENQUETE ; FRANCEAffiliation Céreq Céreq |
Résumé : |
Les techniciens constituent-ils un groupe homogĂšne ? Des rĂ©ponses trĂšs diffĂ©rentes peuvent ĂȘtre apportĂ©es Ă cette question selon les critĂšres retenus pour juger de cette homogĂ©nĂ©itĂ©. Le point de vue adoptĂ© ici est de se centrer sur une seule entreprise et d'interroger des ingĂ©nieurs et cadres impliquĂ©s dans la dĂ©finition et l'application de la politique menĂ©e Ă l'Ă©gard des techniciens et intervenant Ă trois niveaux diffĂ©rents. Ce sont des chefs de service, des responsables du personnel de l'usine, des responsables des affaires sociales de la direction gĂ©nĂ©rale du groupe. Il s'agit de rendre compte de la maniĂšre dont ils identifient les techniciens et de comparer leurs pratiques de recrutement, d'organisation du travail et de promotion. Leur identification des techniciens repose sur une Ă©valuation des savoirs de ceux-ci, Ă©valuation qu'ils rĂ©alisent selon trois modes diffĂ©rents et complĂ©mentaires. Ils Ă©valuent les savoirs requis dans la fonction de technicien, les savoirs dĂ©tenus par des individus ayant suivi des cursus diffĂ©rents et enfin ils comparent les savoirs des techniciens Ă ceux des autres catĂ©gories, on ne retient ici que la comparaison avec les ingĂ©nieurs.
Cette investigation ne permet pas de parvenir Ă une image unique et prĂ©cise de la composition des techniciens, de leurs savoirs et de leur positionnement par rapport aux ingĂ©nieurs. Elle rĂ©vĂšle une diversitĂ© des modes d'identification et des politiques qui leur sont appliquĂ©es. Cette diversitĂ© rĂ©sulte de l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des modes d'Ă©valuation des savoirs qu'utilisent les ingĂ©nieurs et celle-ci semble difficilement rĂ©ductible car aucun mode d'Ă©valuation n'est neutre. Il dĂ©pend de variables telles que le niveau auquel l'ingĂ©nieur qui s'y rĂ©fĂšre intervient dans l'entreprise, ses contraintes ou prioritĂ©s de gestion et les reprĂ©sentations qu'il Ă©labore sur la distance sociale qui existe entre ingĂ©nieurs et techniciens. L'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de ces variables au sein de l'entreprise considĂ©rĂ©e interdit la mise en Ćuvre, au moins spontanĂ©ment, d'un mode d'Ă©valuation unique des savoirs. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3406/forem.1987.1225 |
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