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Résumé :
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Les industries agroalimentaires recrutent plus de jeunes en premier emploi que le reste de l'industrie. Ce phénomène peut s'expliquer par des facteurs identifiés : faible qualification des emplois, localisation rurale des entreprises, activité saisonnière, taux élevé de rotation de la main-d'oeuvre favorisant ainsi les débutants. Ce secteur est aussi un de ceux qui font le plus appel aux contrats précaires. Ces mécanismes sont peut-être plus complexes qu'il n'y paraît. Partant de l'hypothèse d'une diversité des modes de recours à la main-d'oeuvre juvénile au sein de la branche, l'auteur s'interroge sur le sens des contrats temporaires du point de vue des contraintes structurelles des activités, mais aussi du rôle de période d'essai qu'ils peuvent jouer dans certains cas. En effet, cette période peut être considérée comme une première expérience ou une pré-formation avant une embauche définitive. L'étude présente aussi les caractéristiques des jeunes qui travaillent ou ont travaillé dans le secteur : stabilité, formations, insertion et cheminement professionnels. Elles permettent d'identifier les filières de stabilisation possibles, notamment l'emploi récurrent dans le secteur et dans une même entreprise.
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