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Résumé :
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La société se reproduit, mais rarement à l'identique. Les changements qu'elle connaît naissent au sein d'espaces sociaux laissés libres. Les mécanismes sociaux et politiques qui contribuent à la formation, et donc la relève des élites, sont analysés ici à travers la crise de la participation des individus, l'histoire d'organisations telles que les associations populaires et éducatives (patronages, scouts, mouvements pour la jeunesse). Du militantisme d'hier à celui d'aujourd'hui, les écarts se creusent, faisant apparaître que l'engagement politique et associatif a connu des changements progressifs. Les valeurs sociales en émergence laissent penser que le travail ne sera plus un critère central dans la vie des individus, et que la prise en charge des mutations ne pourra être réservée aux seules élites dirigeantes. Des élites intermédiaires, plus proches des réalités, auront elles aussi un rôle à jouer.
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