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| Titre : | L'ouvrière et le chef d'équipe ou comment parler du travail ? (1995) |
| Auteurs : | Michel Pialoux |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Travail et emploi (n° 62, janvier-mars 1995) |
| Article en page(s) : | pp. 4-39 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ OUVRIER ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; CULTURE D'ENTREPRISE ; CONDITION DE TRAVAIL ; AGENT DE MAITRISE ; OUVRIER NON QUALIFIE ; SOCIOLOGIE ; FEMME ; EMPLOI DES FEMMES ; EVALUATION DU PERSONNEL ; SECTEUR SECONDAIRE ; FRANCEAuteur Cité BEAUD S. |
| Résumé : | Michel Pialoux a mené, depuis 1990, une recherche de longue durée sur un bassin d'emploi de l'Est de la France. Il s'agissait d'étudier les transformations qui affectent à la fois le monde du travail et l'environnement local économique et social. La mise en relations des éléments émanant de l'intérieur de l'usine comme de l'extérieur offre un tableau quasi-complet de la situation de l'emploi et des employés. Cet article est constitué en grande partie par le récit d'un entretien que l'auteur a eu avec un couple employé de ce bassin d'emploi. Dans la même usine, le mari est chef d'équipe-contremaître et la femme OS. On découvre la vision officielle du travail et de l'usine, véhiculée par le mari et finalement contredite par sa femme. Le premier reconnaît alors que la vie dans l'usine, les conditions de travail ... sont loin d'être aussi simples à décrire. L'auteur conclut en soulignant qu' "Il faut peut-être penser les changements dits "organisationnels" comme étant à l'intersection des changements survenant dans l'entreprise et de ceux qui surviennent hors de l'entreprise. Et on voit [...] ici que le volontarisme des directions se heurte le plus souvent à la complexité de structures sociales ou mentales qui se transforment beaucoup moins bien et beaucoup moins vite qu'on ne pourrait le penser ou le souhaiter". |
