
Titre : | Prendre soin et apprendre à dire non : les apports de la permaculture pour repenser la participation aux décisions en économie sociale et solidaire (2024) |
Auteurs : | Valérie Michaud ; Mylène Pinard-L'Abbée |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Ad machina (n° 8, 2024) |
Article en page(s) : | pp. 251-276 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ECONOMIE SOCIALE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; PROCESSUS DE DECISION ; RISQUE PSYCHOSOCIAL ; AGRICULTURE ; METIER DE L'AGRICULTURE ; COOPERATIVE DE PRODUCTION ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; ETHIQUE ; ETUDE DE CAS ; RECHERCHE ACTION ; QUEBEC ; CANADA |
Résumé : | Étant donné leurs valeurs, mission et gouvernance démocratique, les organisations de l’économie sociale et solidaire sont des milieux suscitant naturellement l’engagement et la participation. Or, la participation est paradoxale : malgré ses nombreux avantages (pour l’individu, l’organisation, la société), elle peut parfois être forcée et générer des effets moins positifs, entre autres, du stress et de l’épuisement. De récents travaux témoignent de problèmes croissants d’épuisement professionnel, de souffrance et de précarité en économie sociale et solidaire, de surcroît en contexte de besoins énormes et de ressources (humaines, financières) limitées. Comment, dès lors, s’assurer que ces organisations démocratiques soutiennent la participation aux décisions d'une manière qui nourrisse, n’épuise pas et, un pas plus loin, régénère les personnes? Nous suggérons que la permaculture pourrait offrir des pistes de réponse à cette question. À partir des vignettes d’observations issues d’une recherche-action menée auprès d’une coopérative de solidarité, nous montrons comment la mobilisation des règles d’éthique et principes de la permaculture génère de nouvelles perspectives pour réfléchir au comment et au pourquoi de la participation à différentes décisions. L’article permet de suivre la coopérative dans cette expérimentation et de voir comment elle en vient à dire non à un projet qui s’inscrit pourtant dans sa mission, tout en y contribuant, en prenant en compte le bien-être de l’organisation ET des personnes. Trois apports potentiels de la permaculture sont dégagés : 1) l'importance de prendre soin des humains; 2) les renoncements conscients; 3) la « communification » du travail et la création de sens. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.1522/radm.no8.1849 |