Accueil
Titre : | L’usure professionnelle (2024) |
Auteurs : | Jessica Attali-Colas ; Sandra Limou |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Liaisons sociales Les Thématiques (n° 118, mai 2024) |
Article en page(s) : | pp. 77-102 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ SANTE AU TRAVAIL ; CONDITION DE TRAVAIL ; ACCORD D'ENTREPRISE ; DROIT INDIVIDUEL A LA FORMATION ; REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL ; RETRAITE ; RECONVERSION PROFESSIONNELLE ; FINANCEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; LEGISLATION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ; FRANCE |
Résumé : |
L’usure professionnelle ne bénéficie d’aucune définition légale. Selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), « l’usure professionnelle est un processus d’altération de la santé qui s’inscrit dans la durée et qui résulte d’une exposition prolongée à des contraintes de travail (par exemple : port de charges lourdes, objectifs irréalistes, injonctions contradictoires, pression temporelle...) ». Une exposition prolongée à des facteurs de risques professionnels (pénibilité) est susceptible de créer de l’usure professionnelle dont la concrétisation se matérialise, notamment, par un accident du travail ou une maladie professionnelle.
Prendre en compte les facteurs de risques professionnels permet donc de prévenir l’usure professionnelle. Ces facteurs sont pris en considération au travers de différents dispositifs comme le compte professionnel de prévention (C2P), ou le tout nouveau fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle (Fipu). L’usure professionnelle avérée peut être compensée par la possibilité de partir à la retraite de façon anticipée, par une assimilation des périodes d’arrêt de travail pour maladie à des périodes cotisées dans le cadre de la retraite, ou bien encore par un droit spécifique à la formation. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.liaisons-sociales.fr/content/documentrevues.aspx?idd=EX0000049430&version=20240522 |