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Titre : | Les masques de la reconnaissance : Le travail dâintervenante Ă domicile durant la crise sanitaire de la COVID-19 (2022) |
Auteurs : | Thomas Bonnet ; Julie Primerano |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Lien social et politiques (n° 88, 2022) |
Article en page(s) : | pp. 89â110 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ EMPLOI DE PROXIMITE ; AIDE A DOMICILE ; CRISE SANITAIRE ; SANTE AU TRAVAIL ; HYGIENE-SECURITE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; CONDITION DE TRAVAIL ; MEDECIN DU TRAVAIL ; FRANCE |
Mots-clés: | Covid-19 |
RĂ©sumĂ© : | La crise sanitaire de la COVID-19 a mis en tension les registres de la reconnaissance au travail en (rĂ©)interrogeant ses diffĂ©rents aspects (symboliques, matĂ©riels ou encore rĂ©glementaires) et leurs articulations. Cet article propose de mettre en perspective des enjeux relatifs Ă la continuitĂ© de lâactivitĂ© en temps de pandĂ©mie pour une catĂ©gorie professionnelle socialement dĂ©valorisĂ©e avec le processus de formalisation des situations ouvrant droit Ă une reconnaissance en maladie professionnelle. Sur la base de plusieurs recherches qualitatives, dont une menĂ©e de façon longitudinale, il montre comment ces diffĂ©rents enjeux se sont trouvĂ©s cristallisĂ©s chez des intervenantes du secteur marchand de lâaide Ă domicile. Le contexte de pĂ©nurie dâĂ©quipements de protection rencontrĂ© au dĂ©but de la crise, en particulier des masques, a accentuĂ© les problĂ©matiques qui se posaient alors sur le plan de lâorganisation de la prĂ©vention des affections du travail. ParallĂšlement, le registre martial largement dĂ©ployĂ© politiquement interrogeait la reconnaissance des « soldats » et les cadres institutionnels par lesquels elle allait ĂȘtre formalisĂ©e. Les revendications en ce sens ont diffĂ©rĂ© selon les acteurs considĂ©rĂ©s, reprenant pour certaines les critiques adressĂ©es de longue date au systĂšme de reconnaissance des maux du travail. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://id.erudit.org/iderudit/1090982ar |