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Titre : | Progression des femmes et mixité dans les services correctionnels au Québec : des transformations possibles ? (2020) |
Auteurs : | Sophie Brière ; Antoine Pellerin ; Anne-Marie Laflamme ; Julie Maude Laflamme |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (vol. 75, n° 1, Hiver 2020) |
Article en page(s) : | pp. 29–51 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CANADA ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; FEMME ; ETABLISSEMENT PENITENTIAIRE ; METIER DE LA FONCTION PUBLIQUE ; GARDIEN DE PRISON ; CULTURE D'ENTREPRISE ; RELATION TRAVAIL-FAMILLE ; PRATIQUE DE GRH ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; QUEBEC |
Résumé : |
Cet article s’intéresse au cheminement de carrière des agentes de services correctionnels, particulièrement aux facteurs qui ont une influence sur leur rétention et leur progression. Alors que les études antérieures réalisées sur la réalité des femmes qui exercent ce métier montraient de nombreux obstacles et révélait le fait que les établissements de détention véhiculaient une culture masculine et des stéréotypes bien ancrés vis-à -vis des rôles qui sont joués dans ce milieu, la progression de la situation des agentes de services correctionnels québécoises a été très importante depuis le début des années 1990 et leur taux de rétention en emploi est, de nos jours, excellent. Nous avons donc cherché à comprendre cette progression et cette rétention, tout comme quelles en furent les conséquences au plan organisationnel.
Sur la base d’approches théoriques mobilisées de manière convergente, soit les approches sur la mixité au travail, les théories féministes, la théorie institutionnelle et la théorie du changement, des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès d’agentes et d’agents de services correctionnels et de gestionnaires oeuvrant dans des établissements de détention québécois. Les résultats de notre collecte de données révèlent que la progression des femmes au sein des services correctionnels a pris la forme d’une réelle mixité au travail et a eu un impact significatif sur le milieu de travail. Le fait que les équipes de travail soient composés d’hommes et de femmes et que les tâches confiées aux membres du personnel, à l’exception des fouilles à nu, soient identiques et non tributaire du genre, ont permis aux femmes d’être perçues comme des membres à part entière de l’organisation. Nous avons également constaté des transformations et des changements importants dans tous les piliers de l’organisation, ainsi qu’une évolution de la culture organisationnelle. Enfin, notre recherche a aussi permis d’identifier quelques enjeux qui représentent toujours des obstacles à la progression et à la rétention des agentes de services correctionnels. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.7202/1068714ar |