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Résumé :
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Les vingt-cinq dernières années ont vu s’affirmer le poids de questions non seulement environnementales, mais aussi agricoles, dans les mouvements sociaux. Parce qu’elle est là où se traduit en pratiques la relation au monde que l’on habite, l’agriculture apparaît comme une arène centrale où se joue une relance de la critique, à travers l’émergence de nouveaux modes de vie et de coopération qui entendent « reprendre la terre » aux grandes firmes agro-alimentaires. Mais, comme en témoigne parfois le retour d’idéaux réactionnaires liés à « l’enracinement » que l’on croyait tombés en désuétude, il règne encore beaucoup de confusion sur les différentes voies que peut emprunter la recherche d’une émancipation sociale. L’apport des sciences humaines et sociales est décisif pour éclairer ces zones d’ombre. Les travaux réunis ici ont en commun une approche fine des processus par lesquels les enjeux agricoles et alimentaires sont constitués en problèmes publics, ainsi que de la manière dont, autour de ces enjeux, prennent forme des gestes politiques qui répondent aux aspirations contemporaines. (4ème de couv.)
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