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Titre : | La stabilité professionnelle malgré les normes de mobilité. L’identification au travail source de dépendance et de libre choix (2019) |
Auteurs : | Sébastien Mainhagu ; François Grima ; Renaud Defiebre-Muller |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Management (vol. 21, n° 3, 2018/3) |
Article en page(s) : | pp. 994-1031 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; DUREE D'ACTIVITE ; SALARIE ; NORME ; IDENTITE PROFESSIONNELLE ; ACTION SOCIALE ; METIER DE L'ACTION SOCIALE ; ROTATION DE LA MAIN D'OEUVRE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; FRANCE |
Résumé : | Rester longtemps, voire toute sa carrière, dans un même poste de travail ou chez le même employeur, n’est pas valorisé par les discours managériaux dominants. Pour autant, cette situation reste une réalité pour une grande partie des salariés en Europe. Par quels mécanismes, les salariés assument-ils leur stabilité professionnelle face à une norme de carrière favorisant la mobilité ? Ce qui est novateur dans cette recherche, au vu de la littérature, c’est d’avoir expliqué la stabilité professionnelle des salariés par les mécanismes de l’identification, notamment au contenu du travail. En effet, plusieurs résultats ont été obtenus grâce à la méthode de codage employée pour traiter les données recueillies dans une association du secteur social. Tout d’abord, nous avons pu distinguer quatre modalités d’identification au contenu du travail : normative, cognitive, émotive et performative. Ensuite, nous avons mis en exergue deux effets des identifications au travail : un libre choix d’agents, rendu possible grâce aux ressources argumentatives qu’ils fournissent, d’une part, une dépendance à l’emploi, par l’intégration des contraintes structurelles, d’autre part. Trois types d’arguments (factuels, existentiels et normatifs) sont distingués permettant aux salariés des positionnements singuliers sur leur carrière vis-à -vis des normes de mobilité : distanciation, conciliation et conformité. Le modèle processuel proposé contribue à une lecture dialectique de la carrière, entre effets de structure et d’agent, explicitant les mécanismes sociaux conduisant les salariés à « faire face » (coping) aux injonctions à la mobilité professionnelle. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-management-2018-3-page-994.htm |