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DUREE D'ACTIVITESynonyme(s)DUREE DE L'ACTIVITE PROFESSIONNELLE STABILITE D'EMPLOI |



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L’effet des coûts de licenciement sur la durée des emplois des travailleurs peu qualifiés en France / Pierre Cahuc in Revue française d'économie, vol. XXXIV, n° 1 (2019/1)
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[article]
Titre : L’effet des coûts de licenciement sur la durée des emplois des travailleurs peu qualifiés en France Type de document : document électronique Auteurs : Pierre Cahuc ; Franck Malherbet ; Julien Trapp Année de publication : 2019 Article en page(s) : pp. 15-43 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
LICENCIEMENT ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; BNQ - BAS NIVEAU DE QUALIFICATION ; DUREE D'ACTIVITE ; PRATIQUE DE GRH ; SUPPRESSION D'EMPLOI ; MODELISATION ; FRANCERésumé : Jusqu’en septembre 2017, les employeurs devaient verser au moins six mois de salaire aux employés dont l’ancienneté était supérieure à deux ans en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse dans les entreprises de plus de 11 salariés. À partir des données du ministère de la justice, nous observons que cette réglementation entraîne une hausse des indemnités de licenciement à deux ans d’ancienneté, ce qui engendre une augmentation significative du taux de destruction d’emplois avant le seuil des deux ans et une baisse juste après. Les coûts de licenciement et leur composante procédurale sont évalués grâce à l’estimation d’un modèle de recherche et d’appariement reproduisant l’évolution du taux de destruction d’emplois. Nous constatons que le coût total des licenciements augmente avec l’ancienneté et qu’il est environ quatre fois plus élevé que les indemnités légales et conventionnelles à deux ans d’ancienneté. Des exercices contre-factuels montrent que la fragilité des emplois de faible ancienneté implique que les coûts de licenciement réduisent la durée moyenne de l’emploi pour un large éventail de paramètres empiriquement pertinents. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2019-1-page-15.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65492
in Revue française d'économie > vol. XXXIV, n° 1 (2019/1) . - pp. 15-43[article] L’effet des coûts de licenciement sur la durée des emplois des travailleurs peu qualifiés en France [document électronique] / Pierre Cahuc ; Franck Malherbet ; Julien Trapp . - 2019 . - pp. 15-43.
Langues : Français (fre)
in Revue française d'économie > vol. XXXIV, n° 1 (2019/1) . - pp. 15-43
Catégories : Thésaurus CEREQ
LICENCIEMENT ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; BNQ - BAS NIVEAU DE QUALIFICATION ; DUREE D'ACTIVITE ; PRATIQUE DE GRH ; SUPPRESSION D'EMPLOI ; MODELISATION ; FRANCERésumé : Jusqu’en septembre 2017, les employeurs devaient verser au moins six mois de salaire aux employés dont l’ancienneté était supérieure à deux ans en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse dans les entreprises de plus de 11 salariés. À partir des données du ministère de la justice, nous observons que cette réglementation entraîne une hausse des indemnités de licenciement à deux ans d’ancienneté, ce qui engendre une augmentation significative du taux de destruction d’emplois avant le seuil des deux ans et une baisse juste après. Les coûts de licenciement et leur composante procédurale sont évalués grâce à l’estimation d’un modèle de recherche et d’appariement reproduisant l’évolution du taux de destruction d’emplois. Nous constatons que le coût total des licenciements augmente avec l’ancienneté et qu’il est environ quatre fois plus élevé que les indemnités légales et conventionnelles à deux ans d’ancienneté. Des exercices contre-factuels montrent que la fragilité des emplois de faible ancienneté implique que les coûts de licenciement réduisent la durée moyenne de l’emploi pour un large éventail de paramètres empiriquement pertinents. Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2019-1-page-15.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65492 La stabilité professionnelle malgré les normes de mobilité. L’identification au travail source de dépendance et de libre choix / Sébastien Mainhagu in Management, vol. 21, n° 3 (2018/3)
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[article]
Titre : La stabilité professionnelle malgré les normes de mobilité. L’identification au travail source de dépendance et de libre choix Type de document : document électronique Auteurs : Sébastien Mainhagu ; François Grima ; Renaud Defiebre-Muller Année de publication : 2019 Article en page(s) : pp. 994-1031 Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; DUREE D'ACTIVITE ; SALARIE ; NORME ; IDENTITE PROFESSIONNELLE ; ACTION SOCIALE ; METIER DE L'ACTION SOCIALE ; ROTATION DE LA MAIN D'OEUVRE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; FRANCERésumé : Rester longtemps, voire toute sa carrière, dans un même poste de travail ou chez le même employeur, n’est pas valorisé par les discours managériaux dominants. Pour autant, cette situation reste une réalité pour une grande partie des salariés en Europe. Par quels mécanismes, les salariés assument-ils leur stabilité professionnelle face à une norme de carrière favorisant la mobilité ? Ce qui est novateur dans cette recherche, au vu de la littérature, c’est d’avoir expliqué la stabilité professionnelle des salariés par les mécanismes de l’identification, notamment au contenu du travail. En effet, plusieurs résultats ont été obtenus grâce à la méthode de codage employée pour traiter les données recueillies dans une association du secteur social. Tout d’abord, nous avons pu distinguer quatre modalités d’identification au contenu du travail : normative, cognitive, émotive et performative. Ensuite, nous avons mis en exergue deux effets des identifications au travail : un libre choix d’agents, rendu possible grâce aux ressources argumentatives qu’ils fournissent, d’une part, une dépendance à l’emploi, par l’intégration des contraintes structurelles, d’autre part. Trois types d’arguments (factuels, existentiels et normatifs) sont distingués permettant aux salariés des positionnements singuliers sur leur carrière vis-à -vis des normes de mobilité : distanciation, conciliation et conformité. Le modèle processuel proposé contribue à une lecture dialectique de la carrière, entre effets de structure et d’agent, explicitant les mécanismes sociaux conduisant les salariés à « faire face » (coping) aux injonctions à la mobilité professionnelle. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-management-2018-3-page-994.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64752
in Management > vol. 21, n° 3 (2018/3) . - pp. 994-1031[article] La stabilité professionnelle malgré les normes de mobilité. L’identification au travail source de dépendance et de libre choix [document électronique] / Sébastien Mainhagu ; François Grima ; Renaud Defiebre-Muller . - 2019 . - pp. 994-1031.
Langues : Français (fre)
in Management > vol. 21, n° 3 (2018/3) . - pp. 994-1031
Catégories : Thésaurus CEREQ
CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; DUREE D'ACTIVITE ; SALARIE ; NORME ; IDENTITE PROFESSIONNELLE ; ACTION SOCIALE ; METIER DE L'ACTION SOCIALE ; ROTATION DE LA MAIN D'OEUVRE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; FRANCERésumé : Rester longtemps, voire toute sa carrière, dans un même poste de travail ou chez le même employeur, n’est pas valorisé par les discours managériaux dominants. Pour autant, cette situation reste une réalité pour une grande partie des salariés en Europe. Par quels mécanismes, les salariés assument-ils leur stabilité professionnelle face à une norme de carrière favorisant la mobilité ? Ce qui est novateur dans cette recherche, au vu de la littérature, c’est d’avoir expliqué la stabilité professionnelle des salariés par les mécanismes de l’identification, notamment au contenu du travail. En effet, plusieurs résultats ont été obtenus grâce à la méthode de codage employée pour traiter les données recueillies dans une association du secteur social. Tout d’abord, nous avons pu distinguer quatre modalités d’identification au contenu du travail : normative, cognitive, émotive et performative. Ensuite, nous avons mis en exergue deux effets des identifications au travail : un libre choix d’agents, rendu possible grâce aux ressources argumentatives qu’ils fournissent, d’une part, une dépendance à l’emploi, par l’intégration des contraintes structurelles, d’autre part. Trois types d’arguments (factuels, existentiels et normatifs) sont distingués permettant aux salariés des positionnements singuliers sur leur carrière vis-à -vis des normes de mobilité : distanciation, conciliation et conformité. Le modèle processuel proposé contribue à une lecture dialectique de la carrière, entre effets de structure et d’agent, explicitant les mécanismes sociaux conduisant les salariés à « faire face » (coping) aux injonctions à la mobilité professionnelle. (Source : revue) Document Céreq : Non En ligne : https://www.cairn.info/revue-management-2018-3-page-994.htm Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64752
[article]
Titre : Les salariés en contrat court : des allers-retours plus fréquents entre emploi, chômage et inactivité Type de document : document électronique Auteurs : Yves Jauneau ; Joëlle Vidalenc Année de publication : 2019 Article en page(s) : 4 p. Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
FORME D'EMPLOI ; TRAVAIL A DUREE DETERMINEE ; TRAVAIL INTERIMAIRE ; DUREE D'ACTIVITE ; TRAVAIL SALARIE ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; PAUVRETE ; FRANCERésumé : En moyenne, en 2017, en France, 1,2 million de salariés occupent un emploi en contrat court, qu'ils soient en mission d’intérim ou sur un contrat à durée déterminée (CDD) de moins de trois mois. Ces salariés représentent 4,5 % des personnes occupant un emploi à un instant donné. Cette part est largement inférieure au poids des contrats courts dans l’ensemble des embauches réalisées sur une année. Après avoir augmenté entre le début des années 1980 et le milieu des années 2000, la part des personnes en contrat court s’est stabilisée, malgré la forte croissance des embauches en contrat court. Ces tendances divergentes traduisent une forte hausse de la rotation de la main-d’œuvre au cours de la période. Les contrats courts sont plus fréquents chez les jeunes, même s’ils se sont diffusés aux plus âgés. Les ouvriers sont aussi davantage en contrat court, notamment en intérim dans l’industrie. Par rapport à l’ensemble des salariés en CDD ou en mission d’intérim, les personnes en contrat court sont plus souvent en situation de sous-emploi et expriment davantage le souhait d’avoir un autre emploi. Un quart des personnes en contrat court sont au chômage ou en inactivité trois mois plus tard. Celles qui sont toujours en emploi trois mois plus tard travaillent le plus souvent chez le même employeur. Environ 17 % des salariés en contrat court fin 2016 vivent dans un ménage en situation de pauvreté monétaire, contre 8 % pour l’ensemble des personnes occupant un emploi et 38 % pour les chômeurs. (Insee) Document Céreq : Non En savoir plus : sur le site de l'Insee En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3712196/ip1736.pdf Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64205
in INSEE Première > n° 1736 (février 2019) . - 4 p.[article] Les salariés en contrat court : des allers-retours plus fréquents entre emploi, chômage et inactivité [document électronique] / Yves Jauneau ; Joëlle Vidalenc . - 2019 . - 4 p.
Langues : Français (fre)
in INSEE Première > n° 1736 (février 2019) . - 4 p.
Catégories : Thésaurus CEREQ
FORME D'EMPLOI ; TRAVAIL A DUREE DETERMINEE ; TRAVAIL INTERIMAIRE ; DUREE D'ACTIVITE ; TRAVAIL SALARIE ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; PAUVRETE ; FRANCERésumé : En moyenne, en 2017, en France, 1,2 million de salariés occupent un emploi en contrat court, qu'ils soient en mission d’intérim ou sur un contrat à durée déterminée (CDD) de moins de trois mois. Ces salariés représentent 4,5 % des personnes occupant un emploi à un instant donné. Cette part est largement inférieure au poids des contrats courts dans l’ensemble des embauches réalisées sur une année. Après avoir augmenté entre le début des années 1980 et le milieu des années 2000, la part des personnes en contrat court s’est stabilisée, malgré la forte croissance des embauches en contrat court. Ces tendances divergentes traduisent une forte hausse de la rotation de la main-d’œuvre au cours de la période. Les contrats courts sont plus fréquents chez les jeunes, même s’ils se sont diffusés aux plus âgés. Les ouvriers sont aussi davantage en contrat court, notamment en intérim dans l’industrie. Par rapport à l’ensemble des salariés en CDD ou en mission d’intérim, les personnes en contrat court sont plus souvent en situation de sous-emploi et expriment davantage le souhait d’avoir un autre emploi. Un quart des personnes en contrat court sont au chômage ou en inactivité trois mois plus tard. Celles qui sont toujours en emploi trois mois plus tard travaillent le plus souvent chez le même employeur. Environ 17 % des salariés en contrat court fin 2016 vivent dans un ménage en situation de pauvreté monétaire, contre 8 % pour l’ensemble des personnes occupant un emploi et 38 % pour les chômeurs. (Insee) Document Céreq : Non En savoir plus : sur le site de l'Insee En ligne : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/version-html/3712196/ip1736.pdf Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=64205 Documents numériques
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ip1736.pdfAdobe Acrobat PDFLa formation, une fonction intégratrice et stabilisatrice pour les nouveaux entrants dans l’entreprise ? / Guillemette de Larquier (2019)
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Métamorphoses et permanences des parcours professionnels en France (1968-2018) / Marion Plault (2019)
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Titre : Métamorphoses et permanences des parcours professionnels en France (1968-2018) : Pour une approche cohortale et sexuée des évolutions de l’emploi. Thèse de Sociologie Type de document : document électronique Auteurs : Marion Plault Editeur : Université Paris-Saclay Année de publication : 2019 Importance : 481 p Langues : Français (fre) Catégories : Thésaurus CEREQ
CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; THESE ; FRANCE ; ETUDE HISTORIQUE ; PLEIN EMPLOI ; SOUS EMPLOI ; SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; EMPLOI DES FEMMES ; TRAVAIL A TEMPS PARTIEL ; ACTIVITE REDUITE ; FORME D'EMPLOI ; DUREE D'ACTIVITE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; FEMME ; DECLASSEMENT PROFESSIONNEL ; RECRUTEMENT ; COHORTERésumé : Assiste-t-on réellement à une déstabilisation fondamentale de la relation d’emploi en France depuis la fin des « trente glorieuses » ? L’objet de la thèse consiste à questionner l’idée selon laquelle la période contemporaine se caractérise par « un bouleversement en profondeur de la condition salariale » (Castel, 2009) qui se traduirait par une transformation majeure des trajectoires professionnelles entre des générations successives de travailleur•euse•s. Les bases empiriques de l’idée d’inversion du progrès social en matière d’emploi sont interrogées autour de trois dimensions des parcours professionnels : l’emploi et le non-emploi, l’instabilité professionnelle et la qualification. Leurs évolutions sont appréhendées par le biais d’une approche quantitative qui articule les perspectives transversale, longitudinale, cohortale et sexuée. Les parcours professionnels de trois cohortes de travailleur•euse•s (1945, 1960 et 1975) sont comparés à partir de données issues des enquêtes Emploi et de l’Echantillon Démographique Permanent. L’hypothèse générale de la thèse remet en question l’idée d’une opposition dans les trajectoires professionnelles entre les générations du « plein-emploi » insérées dans la vie active pendant la période des « trente glorieuses » et les générations suivantes, aux parcours marqués par une dégradation généralisée des conditions d’emploi.La première partie de la thèse interroge la pertinence de l’opposition entre les générations du « plein-emploi » et celles du « sous-emploi » : portant une attention accrue aux effets de sexe, elle met en avant le fait que, malgré la massification du chômage, le modèle de société salariale s’est affirmé depuis la fin des « trente glorieuses » par un développement de la norme d’emploi au sein du salariat féminin. La féminisation du salariat s’est toutefois largement appuyée sur l’essor d’une forme dérogatoire à la norme d’emploi typique, l’emploi à temps partiel. La seconde partie remet en question l’idée d’une explosion et d’une généralisation de l’instabilité de l’emploi. Elle montre que, bien que les emplois dérogatoires à la norme de l’emploi à durée indéterminée se soient considérablement développés au fil des cohortes, ils forment plus un nouveau mode d’entrée dans l’établissement employeur qu’une situation qui déstabilise à long terme les parcours professionnels. La troisième partie se concentre sur les trajectoires socioprofessionnelles des salarié•e•s. Y est questionnée l’idée selon laquelle les conditions de déroulement des parcours professionnels se seraient considérablement dégradées entre les cohortes successives de travailleur•euse•s. Document Céreq : Non En ligne : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02162326 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65090 Métamorphoses et permanences des parcours professionnels en France (1968-2018) : Pour une approche cohortale et sexuée des évolutions de l’emploi. Thèse de Sociologie [document électronique] / Marion Plault . - Saclay : Université Paris-Saclay, 2019 . - 481 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Thésaurus CEREQ
CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; THESE ; FRANCE ; ETUDE HISTORIQUE ; PLEIN EMPLOI ; SOUS EMPLOI ; SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL ; EMPLOI DES FEMMES ; TRAVAIL A TEMPS PARTIEL ; ACTIVITE REDUITE ; FORME D'EMPLOI ; DUREE D'ACTIVITE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; MOBILITE PROFESSIONNELLE ; FEMME ; DECLASSEMENT PROFESSIONNEL ; RECRUTEMENT ; COHORTERésumé : Assiste-t-on réellement à une déstabilisation fondamentale de la relation d’emploi en France depuis la fin des « trente glorieuses » ? L’objet de la thèse consiste à questionner l’idée selon laquelle la période contemporaine se caractérise par « un bouleversement en profondeur de la condition salariale » (Castel, 2009) qui se traduirait par une transformation majeure des trajectoires professionnelles entre des générations successives de travailleur•euse•s. Les bases empiriques de l’idée d’inversion du progrès social en matière d’emploi sont interrogées autour de trois dimensions des parcours professionnels : l’emploi et le non-emploi, l’instabilité professionnelle et la qualification. Leurs évolutions sont appréhendées par le biais d’une approche quantitative qui articule les perspectives transversale, longitudinale, cohortale et sexuée. Les parcours professionnels de trois cohortes de travailleur•euse•s (1945, 1960 et 1975) sont comparés à partir de données issues des enquêtes Emploi et de l’Echantillon Démographique Permanent. L’hypothèse générale de la thèse remet en question l’idée d’une opposition dans les trajectoires professionnelles entre les générations du « plein-emploi » insérées dans la vie active pendant la période des « trente glorieuses » et les générations suivantes, aux parcours marqués par une dégradation généralisée des conditions d’emploi.La première partie de la thèse interroge la pertinence de l’opposition entre les générations du « plein-emploi » et celles du « sous-emploi » : portant une attention accrue aux effets de sexe, elle met en avant le fait que, malgré la massification du chômage, le modèle de société salariale s’est affirmé depuis la fin des « trente glorieuses » par un développement de la norme d’emploi au sein du salariat féminin. La féminisation du salariat s’est toutefois largement appuyée sur l’essor d’une forme dérogatoire à la norme d’emploi typique, l’emploi à temps partiel. La seconde partie remet en question l’idée d’une explosion et d’une généralisation de l’instabilité de l’emploi. Elle montre que, bien que les emplois dérogatoires à la norme de l’emploi à durée indéterminée se soient considérablement développés au fil des cohortes, ils forment plus un nouveau mode d’entrée dans l’établissement employeur qu’une situation qui déstabilise à long terme les parcours professionnels. La troisième partie se concentre sur les trajectoires socioprofessionnelles des salarié•e•s. Y est questionnée l’idée selon laquelle les conditions de déroulement des parcours professionnels se seraient considérablement dégradées entre les cohortes successives de travailleur•euse•s. Document Céreq : Non En ligne : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02162326 Permalink : https://pmb.cereq.fr/index.php?lvl=notice_display&id=65090 Documents numériques
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these-2019-Plault-saclay.pdfAdobe Acrobat PDF PermalinkEffets du cycle économique sur la stabilité de l'emploi en Europe / Ronald Bachmann in Revue internationale du travail, vol. 157, n° 3 (septembre 2018)
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PermalinkPermalinkLes chômeurs âgés face au « vieillissement actif » / Claire Lefrancois in Formation emploi, n° 139 (juillet-septembre 2017)
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PermalinkPermalinkLong-Term Employment and Job Security over the Past 25 Years / Ryo Kawano in Industrial and labor relations review - ILR review, vol. 70, n° 2 (March 2017)
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PermalinkPermalinkTravailler plus longtemps ? Enjeux professionnels et non-professionnels des départs à la retraite dans l’enseignement / Géraldine Farges in Revue des sciences de l'éducation, Vol. 42, n° 2 (2016)
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PermalinkAméliorer la qualité du travail dans les services en Europe / Vassil Kirov in La Nouvelle Revue du Travail, n° 9 (2016)
PermalinkEffet des institutions du marché du travail sur la sécurité de l'emploi chez les jeunes / Gabriella Berloffa in Revue internationale du travail, vol. 155, n° 4 (décembre 2016)
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PermalinkEarnings exemptions for unemployed workers: The relationship between marginal employment, unemployment duration and job quality / Marco Caliendo in Labour economics, Vol. 42 (October 2016)
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PermalinkThe effect of the potential duration of unemployment benefits on unemployment exits to work and match quality in France / Thomas Le Barbanchon in Labour economics, Vol. 42 (October 2016)
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PermalinkDual Labor Markets at Work The Impact of Employers’ Use of Temporary Agency Work on Regular Workers’ Job Stability / Boris Hirsch in Industrial and labor relations review - ILR review, vol. 69, n° 5 (October 2016)
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PermalinkPermalinkL'activité partielle en 2013 / Rémi Beauvoir in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 026 (mars 2015)
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PermalinkPlus d'un tiers des CDI sont rompus avant un an / Xavier Paraire in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 005 (Janvier 2015)
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PermalinkPolitique d'entreprise et sécurisation des parcours / Jean-Claude Sigot in Bref, n° 318 (janvier 2014)
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PermalinkLes conditions d’activité des femmes en couple / Arnaud Dupray in Revue française de socio-économie, n° 12 (2013/2)
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PermalinkÉvolution de la qualité des emplois dans les services / Bénédicte Mordier in Economie et statistique, n° 454 (mars 2013)
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PermalinkPermalinkPermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 3e trimestre 2011 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 093 (Décembre 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 3ème trimestre 2011 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 083 (Novembre 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 2ème trimestre 2011 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 070 (septembre 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main d'oeuvre au 2e trimestre 2011 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 061 (août 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 1er trimestre 2011 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 045 (juin 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 1er trimestre 2011 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 034 (mai 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au quatrième trimestre 2010 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 023 (mars 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 4e trimestre 2010 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 012 (février 2011)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 3e trimestre 2010 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 085 (décembre 2010)
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PermalinkMobilité et stabilité sur le marché du travail / Thomas Amossé in Connaissance de l'emploi, n° 75 (décembre 2010)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 3e trimestre 2010 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 076 (novembre 2010)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 2e trimestre 2010 / Florian Lezec in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 060 (septembre 2010)
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PermalinkActivité et conditions d'emploi de la main-d'oeuvre au 1er trimestre 2010 / Nathalie Dubreu in Dares Analyses-Dares Indicateurs-Dares Résultats, n° 035 (juin 2010)
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PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkConstruction des connaissances professionnelles et collectifs de travail : stabilité et instabilité dans l’emploi et le travail / Catherine Peyrard (2009)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkWage growth implications of fixed-term employment : an analysis by contract duration and job mobility. / Catalina Amuedo-Dorantes in Labour economics, vol. 14, issue 5 (October 2007)
PermalinkLes contrats à durée limitée : quel impact sur la stabilisation en emploi ? / Oana Calavrezo (2007)
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PermalinkGénération 98 : les formes de participation au marché du travail en début de vie active / Henri Eckert (2007)
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