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Titre : | Vers un capitalisme de plateforme ? Mobiliser le travail, contourner les régulations (2018) |
Auteurs : | Sarah Abdelnour ; Sophie Bernard |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | La Nouvelle Revue du Travail (n° 13, 2018) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 31 octobre 2018 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ TRAVAIL ; ECONOMIE NUMERIQUE ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ; INTERNET ; TRAVAIL INDEPENDANT ; ECONOMIE DE MARCHE ; FRANCE ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; FORME D'EMPLOI ; PROFESSION ; MUTATION TECHNOLOGIQUE |
Résumé : | En sortant les travailleurs du cadre salarial, le capitalisme de plateforme participe d’une mutation des modes d’organisation du travail. On retrouve bien un modèle d’accumulation capitaliste reposant en partie sur une innovation technologique, mais aussi, et peut-être surtout, sur une nouvelle manière d’encadrer l’emploi et d’organiser le travail. D’une part, l’entreprise délègue les investissements et la prise de risque aux travailleurs, tout en déléguant l’évaluation du travail aux consommateurs. D’autre part, elle se désengage de toutes les responsabilités associées à la fonction employeur (paiement des cotisations sociales, procédures de recrutement et de licenciement, etc.). Les mutations induites par le capitalisme de plateforme amènent ainsi à repenser un rapport salarial habituellement défini par un échange protection-subordination. En effet, si on assiste bien à un recul des protections, le travail indépendant n’en reste pas moins un espace de sujétion des travailleurs qu’il importe d’explorer. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://journals.openedition.org/nrt/3797 |