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Titre : | Travailleurs indépendants mais subalternes. Les rapports à l’indépendance des bûcherons non salariés (2017) |
Auteurs : | Julien Gros |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 59, n° 4, octobre-décembre 2017) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 07 décembre 2017 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ FORESTIER ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; TRAVAIL INDEPENDANT ; MOBILITE SOCIALE ; CLASSE SOCIALE ; OUVRIER ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; ORGANISATION DU TRAVAIL ; ETUDE DE CAS ; ANALYSE DU TRAVAIL ; MILIEU RURAL ; CONDITION DE TRAVAIL ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; FRANCE |
Résumé : | Cet article vise à rendre compte de la différenciation sociale des expériences de l’indépendance professionnelle à travers l’exemple d’une activité du bas du monde du travail, le bûcheronnage. Il s’agit d’examiner les significations, en termes de mobilité sociale, de passages à l’indépendance par une activité proche du monde ouvrier. Deux modalités d’accès à l’indépendance sont mises en évidence, associées à des milieux sociaux différents, qui se distinguent par leur place dans les parcours professionnels : l’une, majoritaire, dans laquelle l’installation intervient après une expérience durable du travail ouvrier qu’elle permet de quitter ; l’autre dans laquelle elle est une manière, pour des individus plus dotés, d’éviter la subordination ouvrière dès l’entrée dans la vie active. Ces modalités d’accès à l’indépendance débouchent sur des rapports au travail différents une fois installé dans le métier. En particulier, elles sont associées à des capacités très inégales à tenir à distance le caractère subalterne de l’activité. L’article s’appuie principalement sur des entretiens réalisés durant une enquête de terrain au long cours sur l’emploi dans le secteur forestier. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://journals.openedition.org/sdt/1405 |