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Titre : | L’avenir du travail. L’impact des technologies sur l’emploi et sa pénibilité (2017) |
Auteurs : | Michel HĂ©ry ; Catherine Levert |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Futuribles (n° 420, septembre-octobre 2017) |
Article en page(s) : | pp. 5-18 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Organisme Cité IRES - INSTITUT DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET SOCIALESThésaurus CEREQ MUTATION TECHNOLOGIQUE ; AUTOMATISATION ; RYTHME DE TRAVAIL ; CONDITION DE TRAVAIL ; ETUDE PROSPECTIVE ; PROSPECTIVE D'EMPLOI ; SANTE AU TRAVAIL ; FRANCE ; ETATS UNIS ; ROBOTIQUE ; NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION |
Résumé : | En 2016, l’INRS a mené un vaste exercice de prospective sur les futurs possibles de la production en France à l’horizon 2040. Il a réuni, dans ce cadre, sept organismes partenaires (dont Futuribles), avec pour objectif final d’identifier les enjeux nouveaux pour la santé et la sécurité au travail. Michel Héry et Catherine Levert, qui ont coordonné cet exercice, en présentent ici les principaux enseignements. Après avoir rappelé le contexte — celui de l’automatisation et des risques et opportunités qu’elle ouvre en matière de production et d’emploi —, les auteurs dressent un premier bilan de l’existant, à savoir une forte augmentation de la prescription (plus de procédures à respecter et moins de latitude laissée aux travailleurs) et une intensification des rythmes de travail au cours des dernières décennies. Ils soulignent ensuite que ces évolutions et celles qui suivront (notamment en lien avec les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle…) ne sont pas systématiquement synonymes de dégradation des conditions de travail : tout dépend des choix effectués par les entreprises recourant à l’automatisation (priorité absolue à la productivité ou libération des tâches routinières permettant plus de créativité). Michel Héry et Catherine Levert présentent enfin les cinq hypothèses retenues dans cette étude prospective, et leurs impacts sur la santé et la sécurité au travail : intensification du travail ; robotisation aux bénéfices distribués ; privatisation des profits de la robotisation ; essor des entreprises libérées ; et relocalisation. Bien évidemment, l’attention prêtée à la ressource humaine diffère fortement de l’une à l’autre de ces cinq hypothèses ; il s’agira donc — notamment pour les pouvoirs publics — d’inciter les employeurs à effectuer les bons choix, de sorte que l’automatisation soit une opération gagnant-gagnant.(Futuribles) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://doi.org/10.3917/futur.420.0005 |