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Titre : | Collective Regulation and Working Women in New Zealand and Fiji (2014) |
Titre original: | Régulation collective et main-d’oeuvre féminine en Nouvelle-Zélande et aux Fidji |
Auteurs : | Jane Parker ; James Arrowsmith |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (n° 69-2, Printemps/Spring 2014) |
Article en page(s) : | pp. 388-416 |
Langues: | Anglais |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ GENRE ; LEGISLATION DU TRAVAIL ; FEMME ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; RELATIONS PROFESSIONNELLES ; NEGOCIATION COLLECTIVE ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; DISCRIMINATION RACIALE ; INEGALITE SALARIALE ; REVENU MINIMUM ; NOUVELLE ZELANDE ; FIDJI |
Résumé : | Dans plusieurs pays, la présence des femmes sur le marché du travail est significative, bien qu’elle accuse du retard sur celle des hommes au niveau de plusieurs indicateurs, notamment les salaires et l’ancienneté. Les répercussions de cette situation sont immenses sur l’expérience d’emploi des femmes, leur conditions dans d’autres sphères d’activités et, par conséquent, sur le progrès social. La régulation des relations d’emploi (RE) cherche, entre autres choses, à développer des structures pouvant générer plus d’équité dans l’accès et la progression sur le marché du travail. Toutefois, malgré la persistance d’écarts discriminatoires reliés au travail, il y a un manque relatif d’analyses nationales comparatives du genre (particulièrement dans le Pacifique sud). Ce fait freine le développement de théories et de politiques favorisant l’égalité des chances sur le marché du travail. Aussi, cet article compare comment des initiatives récentes en matière de régulation collective des RE ont été appliquées en Nouvelle-Zélande (NZ) et aux Fidji, où l’on retrouve des conditions nationales et internationales uniques et partagées. Le modèle de système de RE proposé par Martin et Bamber (2004, 2005) constitue un cadre d’analyse de réponses issues d’enquêtes qualitatives et de preuves documentaires permettant d’évaluer, plus particulièrement, la signification de la régulation des RE pour les femmes en emploi. Il en ressort que la réalisation de l’égalité des chances via des instruments de régulation s’avère difficile à cerner, particulièrement aux Fidji. L’effritement de la régulation formelle de l’emploi et sa décentralisation en NZ, la mise en œuvre plutôt timide de la régulation dans le contexte politique tumultueux des Fidji, et le vide crée par l’érosion de la négociation collective dans les deux environnements n’ont pas été remplacés par un nouveau dialogue social, un renforcement des droits sociaux fondamentaux et, en ce qui concerne les Fidji, un renforcement de la régulation. Cela a contribué à une détérioration de la situation des femmes sur le marché du travail en NZ et, de manière plus accentuée, aux Fidji. Par contre, certains informateurs affichent une préférence pour certaines mesures de régulation pouvant améliorer la situation des femmes sur le marché du travail, renforçant l’idée qu’une régulation formelle plus forte des RE, le tripartisme ainsi qu’une réelle mise en œuvre de la règlementation sont nécessaires dans les deux pays et que certaines problèmes plus spécifiques aux femmes en emploi nécessitent des réponses sur mesure. Cet article discute de la manière dont des mesures de régulation des RE peuvent être théorisées pour améliorer la prise en compte de conditions contextuelles communes aux femmes sur le marché du travail aux Fidji et en NZ, et pour développer des approches politiques et économiques plus larges faisant place aux valeurs socio-culturelles et à celles reliées au genre. Il examine également comment certaines initiatives en matière de régulation des RE peuvent être reformulées dans des termes « gagnant-gagnant » pour les différentes parties prenantes des RE, en faisant plus de place à la dimension du genre. Pour les Fidji, on fonde beaucoup d’espoir sur un retour à la démocratie et, pour les deux pays, sur le renforcement de l’activité des syndicats. (Source : revue) |
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