Résumé :
|
L'objectif de cet ouvrage est de proposer une analyse critique de la rĂ©ception dans certains Etats membres de l'Union (Allemagne, Belgique, France, Italie, Royaume-Uni) des dispositions communautaires adoptĂ©es en 1994, 2001 et 2009 instituant le comitĂ© d'entreprise europĂ©en dans les entreprises de dimension communautaire et l'organe de reprĂ©sentation des travailleurs dans les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes. C'est dans ces deux instances transnationales que se forge le dialogue social basĂ© sur les droits d'information, de consultation et de participation. En s'appuyant sur une approche pluridisciplinaire et comparative, il est possible de prendre la mesure, par-delĂ lâĆuvre d'harmonisation juridique, de l'extraordinaire diversitĂ© des situations dans les Etats membres et dans les entreprises. Les rĂ©sultats du dialogue social dans les entreprises europĂ©ennes s'avĂšrent en effet trĂšs variables. Trop souvent en deçà des lignes tracĂ©es par le lĂ©gislateur communautaire, le dialogue Ă©tabli entre comitĂ©s d'entreprises europĂ©ens et directions d'entreprises peut aussi ĂȘtre extrĂȘmement fĂ©cond jusqu'Ă ĂȘtre Ă l'origine d'accords-cadres d'application europĂ©enne voire mondiale, rĂ©sultat d'une nĂ©gociation collective transnationale menĂ©e avec des organisations syndicales europĂ©ennes et/ou internationales. (4Ăšme de couv.)
|