Accueil
Titre : | Spécialité transversale. Une réponse opérationnelle au rapprochement formation-emploi ? (1997) |
Auteurs : | Françoise Dauty ; Hugues Brunet |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 59, juillet septembre 1997) |
Article en page(s) : | pp. 37-52 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ DIPLOME ; BACCALAUREAT PROFESSIONNEL ; NIVEAU IV ; POLYVALENCE ; RELATION FORMATION-EMPLOI ; CREATION-RENOVATION DE DIPLOME ; RENDEMENT DE L'EDUCATION ; BESOIN EN EDUCATION ; BIOTECHNOLOGIE ; FRANCE |
Résumé : | Conçu comme une des réponses à la question récurrente de l'adaptation des formations aux évolutions des emplois, le baccalauréat professionnel a tenté de définir des spécialités qui correspondent aux besoins de polyvalence, d'adaptabilité, d'évolution affichés comme déterminants des emplois des années quatre-vingt-dix. Cet article revient sur un aspect de ces interrogations autour de la notion de spécialités, des enjeux et limites de la construction de spécialités de formation "transversales". Il s'appuie sur le cas du baccalauréat professionnel bio-industries de transformation. Ce diplÎme, conçu par et pour deux systÚmes d'enseignement (l'Education nationale et l'Agriculture) et pour trois secteurs d'activité, synthétise la recherche d'un optimum spécialisation / multisectorialité / transversalité de la formation. Le bilan de cette expérience, ses apports et limites permettent d'analyser l'ensemble des logiques à l'oeuvre dans la notion de "spécialité". Ce cas est d'autant plus intéressant à étudier qu'il pose le problÚme de la double compétence entre produits et process. Ces observations permettent d'examiner en quoi une spécialité transversale peut apporter une réponse opérationnelle au rapprochement formation-emploi dans un contexte de changements techniques et organisationnels des emplois. Elles montrent ainsi que la spécialité tente de répondre aux exigences souvent contradictoires des logiques professionnelles et scolaires en trouvant des compromis autour "d'espaces de professionnalisation". Centrée sur la construction du diplÎme, la transversalité apparaßt bien comme une solution au dilemme entre professionnalité immédiate et potentialités d'adaptation, de mobilité et permet un élargissement des cibles d'emplois pour des spécialités fines. Elle est plus difficilement compatible avec des logiques éducatives et économiques centrées sur une activité professionnelle. Enfin, l'exemple analysé souligne l'importance de la construction de la spécialité en tant qu'espace de négociation et d'information, de repérage. |
Document Céreq : | Oui |
Documents numériques (1)
FEM593.pdf Adobe Acrobat PDF |