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Titre : | Orientation-bilan et diversité des ruptures professionnelles. Le cas d'un centre de bilan. (1989) |
Auteurs : | Didier DemaziĂšre |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | CLES - Cahiers lillois d'économie et de sociologie (n° 13, 1er semestre 1989) |
Article en page(s) : | pp. 29-40 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORIENTATION SCOLAIRE-PROFESSIONNELLE ; BILAN DE COMPETENCES ; NIVEAU DE FORMATION ; PROJET DE FORMATION ; PROJET PROFESSIONNEL ; VALIDATION DES ACQUIS ; POLITIQUE DE L'EMPLOI ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; REPRESENTATION DE LA FORMATION ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; EVALUATION DU PERSONNEL ; FRANCE |
Résumé : |
La crise et ses conséquences (chÎmage, précarité, conversion, reclassement) font de l'orientation une nécessité pratique et un processus continu. Les politiques publiques de l'emploi doivent aussi l'intégrer et multiplient les dispositifs d'évaluation-orientation. Les centres de bilans personnels et professionnels sont une expérience originale et intéressante, notamment au niveau des rapports bénéficiaires-prestataires : libre accÚs, volontariat, individualisme, déconnection des actions de formation. Leur but est de générer des projets professionnels, de faciliter leur appropriation par les individus pour qu'ils puissent gérer leur cursus professionnel de maniÚre autonome et stratégique. L'auteur, partant de l'analyse de l'un des quinze centres de bilan ouverts en 1986, à titre expérimental, tente d'en appréhender les principes de fonctionnement, les objectifs, les effets : composition sociale du public, profits tirés par les bénéficiaires (autonomie, stratégie), leur aptitude à gérer leur carriÚre. Cette approche, insuffisante, est complétée d'entretiens avec des consultants. Cette analyse dégage quatre types d'attitudes et démarches qui révÚlent une sous-représentation des publics les moins qualifiés et donc une sélection implicite. Cette diversité des représentations et attitudes face à l'orientation, en fonction des itinéraires individuels, des types de rupture professionnelle, et donc, la position sur le marché du travail, sont déjà des éléments discriminants. |