|
Résumé :
|
Fondement objectif de l'individu moderne, le processus d'individualisation qui s'est développé avec la diffusion de la scolarisation, la reconnaissance progressive des droits des femmes, des enfants et s'est étendu avec la mondialisation suscite des craintes. La sociologie critique les effets de l'individualisme au niveau du lien social. Or, l'individualisation des sociétés occidentales est à la fois positive, négative et contradictoire : les individus souhaitent plutôt un lien social fort, mais ne veulent pas pour autant, en payer le prix qui consisterait à diminuer leur liberté. Ainsi, en philosophie, le débat entre "communautariens" et "libéraux" oppose ceux qui insistent surtout sur le collectif et ceux qui optent pour l'individuel. L'ouvrage cherche à mettre en forme l'expérience accumulée par les individus dans leur vie, dans toutes ses dimensions identitaires psychologiques et affectives. Il repose sur un double refus : celui du modèle du tout libéral, de l'individu ballotté par le marché et celui du modèle du tout enracinement dans une communauté d'appartenance, et prône l'existence d'un autre lien social possible, propre aux sociétés individualistes et démocratiques. Cette croyance résulte d'une réflexion nourrie de l'expérience de centaines d'individus, recueillie dans plusieurs enquêtes. Ainsi, à partir de l'analyse des crises du lien social, l'auteur tente de concilier un individualisme plus concret et la formation d'un lien social respectueux des individus individualisés.
|
Accueil
