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Résumé :
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Dans le contexte de la mondialisation, l'école est en crise économique et sociale et l'on assiste à une profonde mise en question des rapports de transmission entre les générations. Les "réformes" successives, non seulement dans l'hexagone, mais issues des organisations internationales (OCDE - Organisation de coopération et de développement économique, Union Européenne...), ont modelé un nouveau système éducatif, en rupture avec l'école républicaine. Se dessine ainsi une institution scolaire au service de la compétitivité économique conforme au concept de l'école néo-libérale. Des logiques de marché s'introduisent et structurent le champ éducatif : l'éducation indicateur de compétitivité produit du capital humain. De nouvelles formes de pouvoir managérial pénétrent dans l'école française qui se trouve gérée sur le mode des entreprises. L'analyse du contenu et de la dynamique du modèle scolaire dicté par les lois du marché révèle des tendances de "désinstitutionnalisation", de dévalorisation et de désintégration. Si nécessaires qu'elles soient, les mutations de l'école française ne doivent pas aller à l'encontre de l'éducation publique, ni encourager, au nom de l'égalité des chances qui se met en place, une logique marchande qui accroît les inégalités. Mais au contraire, favoriser les conditions d'acquisition des connaissances indispensables à une vie non seulement professionnelle, mais intellectuelle et sociale : une école émancipatrice.
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