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Résumé :
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La lutte contre le chômage entraîne des dépenses qui dépassent les résultats obtenus. Peut-on pour autant sortir des stéréotypes de la fatalité ? L'objectif de cet ouvrage est de démontrer que les comportements du passager clandestin - aussi bien de la part des agents individuels, des partenaires sociaux, des entreprises ou de l'Etat - entravent la réduction du chômage et sont préjudiciables à la collectivité. Trois hypothèses de travail sont retenues ici. Tout d'abord, dans une économie de marché le rôle de l'Etat doit être défini afin qu'il ne s'étende pas à tous les domaines de la vie économique et sociale. Ainsi, une réforme de la protection sociale, (son financement, sa redistribution) doit être envisagée afin de cesser d'accroître les dépenses et les prélèvements dont le coût se répercute sur le chômage. Ensuite, les caractéristiques de la société française - la législation en matière d'embauche ou de licenciement, les modalités d'indemnisation, le rôle des syndicats, l'existence du salaire minimum, le niveau des prélèvements obligatoires - ne favorisent pas toujours les créations d'emplois. Il apparaît en effet que la gestion du chômage soit plus sociale qu'économique. Il ne semble pas pour autant qu'il faille se tourner vers la réduction du temps du travail. Enfin, le fait que trop de jeunes demandeurs d'emplois sortent du système éducatif sans diplôme ou formation met en cause les dysfonctionnements du système éducatif d'enseignement général et le peu de crédit accordé aux filières professionnelles. La formation professionnelle continue devrait quant à elle faciliter la reconversion des salariés menacés et favoriser l'insertion professionnelle des chômeurs.
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