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Résumé :
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Parmi tous les discours sur la "fin du travail", cet ouvrage se place délibérément dans une perspective critique du capitalisme. En effet, si le système actuel basé sur la libre entreprise et le marché craque, c'est bien parce son ciment unificateur, le travail, se fissure, et plus particulièrement le travail salarié. Une curieuse amnésie nous conduit aujourd'hui à considérer le travail salarié comme synonyme de sécurité et stabilité de l'emploi. Pourtant, il a longtemps été réservé aux ouvriers qui pouvaient du jour au lendemain se retrouver au chômage. La question centrale est plutôt devenue celle de la mise au travail : sous quelles formes va se matérialiser la participation de l'individu au processus de production ? C'est là qu'intervient le processus de développement de l'automatisation. Le coût de l'équipement et de l'entretien des parcs de machines augmente plus vite que celui du travail. La flexibilité et la polyvalence du travail sont alors utilisées par les entreprises en compensation puisqu'elles leur permettent des économies. La première partie de l'ouvrage s'intéressera donc aux liens qui se nouent entre automatisation, chômage et flexibilité. Une autre source d'économies réside dans le recours à la délocalisation du travail et aux nouveaux réseaux de firmes qui se substituent aux anciennes organisations productives. La seconde question sera ainsi centrée sur le lien entre travail bradé, localisation et délocalisation de la production.
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