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Résumé :
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L'évaluation, liée à l'émergence de l'éducation de masse des sociétés industrialisées, est un moyen politique pour diriger et légitimer les objectifs des sytèmes éducatifs, mais en même temps elle contribue à les transformer. Les pratiques et les politiques d'évaluation à l'oeuvre (attestation des compétences, régulation de la compétition, contrôle des individus et du système éducatif) saisies au niveau de la classe, de l'école, du contexte national ou local dépendent en effet largement des caractéristiques des sociétés industrielles et post-industrielles : importance accrue du contrôle social, poursuite d'une rationnalité dans l'action. Cependant, malgré les caractéristiques de l'éducation de masse, communes à l'Angleterre et à la France, les systèmes d'évaluation de ces deux pays divergent. Cela stigmatise l'importance du contexte national (modèle idéologique et institutionnel), en particulier la force de son pouvoir central. Enfin, malgré leurs divergences, ces deux systèmes tendent à la rationnalisation des procédures d'évaluation. En promouvant ainsi une évaluation des qualités individuelles selon des critères scientifiques, les systèmes éducatifs se trouvent ainsi menacés.
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