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Titre : | Travail social, trois points de vue. (1996) |
Auteurs : | Michel Autes ; François Aballéa ; Jean-Noël Chopart |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Recherches et prévisions (n° 44, juin 1996) |
Article en page(s) : | pp. 1-36 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISATION DU TRAVAIL ; CHAMP PROFESSIONNEL ; QUALIFICATION ; EVOLUTION DES QUALIFICATIONS ; PROFESSIONNALISATION ; TRAVAILLEUR SOCIAL ; METIER DE L'ACTION SOCIALE ; FRANCE ; RFA ; ALLEMAGNE |
Résumé : | Issus de rencontres organisées en 1994 pour les directeurs de caisses d'allocations familiales, les articles de ce dossier examinent les constituantes du travail social. L'impossibilité de donner une définition précise du travail social trouve son origine dans une généalogie complexe. Trois courants président à sa naissance : la suppléance familiale avec la profession d'assistante sociale, l'éducation des jeunes inadaptés avec les éducateurs spécialisés et l'animation avec les animateurs socioculturels issus de l'éducation populaire. Le champ professionnel se trouve ainsi au confluent du social de gestion et du social d'intervention. Ce cadrage des origines permet d'appréhender plus clairement le "malaise" des travailleurs sociaux. Les différents concepts qui formaient le socle des métiers du social : lien social, insertion, citoyenneté se modifient autant et en même temps que celui de famille. Les modes d'action sont bouleversés par l'augmentation des cas d'urgence. Absence de reconnaissance sociale et interrogations identitaires placent les travailleurs sociaux dans une situation professionnellement difficile. Mais ces bouleversements ne sont-ils pas les conséquences des liens que le travail social entretient inévitablement avec les mutations économiques ? La légitimité du travail social se trouve partiellement en butte aux nouvelles logiques de service et de tertiarisation de l'économie. Les professions et les qualifications des métiers de l'intervention sociale se recomposent hors de logiques corporatistes tout en posant la question des finalités de l'intervention sociale. |