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Résumé :
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Pour tenter de comprendre l'importance de la position sociale ou de la réussite scolaire dans l'attitude des jeunes en accès à l'emploi, l'auteur a travaillé à partir de trois publics différents : des jeunes inscrits dans une mission locale, des étudiants de Lyon II ayant abandonné en première année et des jeunes créateurs et entrepreneurs. Les enquêtes ont porté sur l'année 1984 et ont consisté en une reconstitution des itinéraires biographiques centrés sur les processus de socialisation, professionnelle ou non. Les points les plus importants sont rassemblés en trois grandes parties : espaces de mobilité et cultures de l'aléatoire, politiques publiques et projets, vers la socialisation professionnelle. La conclusion souligne que les socialisations dans l'emploi précaire produisent des cultures de l'aléatoire. Celles-ci peuvent faire naître des dynamiques qui renouvellent les cultures traditionnelles du travail mais surtout elles s'organisent "autour de la construction d'une identité sociale dissociée de l'identité de travail".
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