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Titre : | Rénovation énergétique des bâtiments : quels besoins de main-d'œuvre en 2030 ? (2023) |
Auteurs : | Cécile Jolly ; Alice Robinet ; Camille Cousin ; France stratégie (Paris) ; France. Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques-DARES (Paris) |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Note d'analyse (n° 126, septembre 2023) |
Article en page(s) : | 16 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INDUSTRIE DU BTP ; ECOLOGIE ; BESOIN EN MAIN D'OEUVRE ; FRANCE ; PROSPECTIVE D'EMPLOI ; LOGEMENT ; APPROCHE LOCALE ; REGION ; OUVRIER QUALIFIE ; CADRE ; STATISTIQUE D'EMPLOI ; RENOVATION DES BATIMENTS |
Résumé : | Isoler le bâti existant et adopter des modes de chauffage moins carbonés sont les voies d’une modération nécessaire de nos émissions de gaz à effet de serre. Pour y parvenir, il faudra mobiliser 20 à 30 milliards d’euros d’investissement annuel supplémentaire dans la rénovation d’ici la fin de la décennie. Un effort financier qui ne saurait à lui seul suffire. Y aura-t-il assez de bras dans le secteur de la construction déjà en pénurie de main-d'œuvre ? On estime en effet qu’il faudra créer 170 à 250 000 emplois supplémentaires d’ici 2030 dans la rénovation énergétique des bâtiments.Certes, un fléchissement de la construction neuve permettrait de réallouer une partie des professionnels vers la rénovation, mais il faudrait une chute drastique des mises en chantier pour couvrir l’ensemble des besoins. Sans compter que la main-d'œuvre qui exerce aujourd'hui dans la construction de logements neufs n’est pas nécessairement localisée là où les besoins de rénovation sont les plus criants, c’est-à -dire dans les régions les plus froides qui se chauffent intensément et longtemps, mais aussi dans les zones rurales où le chauffage au fioul est plus répandu comme dans le Grand Est ou les Hauts-de-France. Ouvriers du bâtiment, chefs de chantier, architectes seront à la manœuvre pour réaliser ces travaux ; leur emploi devrait être particulièrement dynamique dans toutes les régions (excepté la Corse), y compris celles qui sont en retrait de la dynamique nationale d’emploi (carte). Si l’on ajoute à ces créations d’emploi les départs en fin de carrière des seniors, 635 000 postes seraient à pourvoir d’ici 2030 dans les métiers du bâtiment (37 % de l’emploi actuel). Or le nombre de jeunes débutants devrait être insuffisant pour les occuper, en particulier parmi les ouvriers qualifiés du second œuvre et du gros œuvre. Il faudra donc faire appel, plus encore que par le passé, à la main-d'œuvre immigrée, aux chômeurs, aux reconversions et aux mobilités professionnelles. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.strategie.gouv.fr/publications/renovation-energetique-batiments-besoins-de-main-doeuvre-2030 |
Documents numériques (1)
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