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Titre : | Dans l’ombre de l’échec à l’université, le décrochage en STS est massif et freine l’accès à l’emploi |
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Auteurs : | Fanette Merlin |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Paris : Conseil National d’Evaluation du Système Scolaire (CNESCO), 2019 |
Format : | pp. 82-88 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Affiliation Céreq Céreq - DEEVAThésaurus CEREQ FRANCE ; JEUNE ; ABANDON DES ETUDES ; ACCES A L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ; UNIVERSITE ; CHEMINEMENT SCOLAIRE ; ENQUETE GENERATION 2010 ; BACCALAUREAT |
Résumé : | Quitter l’enseignement supérieur sans diplôme n’a pas les mêmes conséquences pour tous les bacheliers. Après avoir échoué à obtenir une licence, les jeunes qui détiennent un bac professionnel ou technologique ont ainsi deux fois plus de chances que les bacheliers généraux de suivre une trajectoire défavorable en début de carrière. Ce poids du bac est plus fort encore que celui de l’origine socio-économique. Quant aux STS, seule filière « réservée » de ces bacheliers, elles peinent à leur offrir des perspectives attrayantes. Le risque de quitter l’enseignement supérieur sans diplôme est pour eux aussi élevé que pour les jeunes s’inscrivant à l’université, et les non-diplômés de STS –à 80% bacheliers technologiques et professionnels –ont moins de chances de reprendre des études après avoir quitté leur formation sans diplôme. Par ailleurs,leur situation sur le marché du travail s’est fortement détériorée entre 1998 et 2010, au point que les « décrocheurs » de STS de la Génération 2010 ont finalement passé plus de temps au chômage que ceux de l’université. Ils ont ainsi perdu leur avantage en termes de protection vis-à -vis du chômage. Ces résultats montrent que le fort risque d’échec en STS, notamment des bacheliers professionnels, ne peut plus être occulté par la perspective d’un meilleur accès à l’emploi |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cnesco.fr/fr/education-a-lorientation/post-baccalaureat/ |