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Titre : | L'émancipation par la coopération au travail. Une analyse critique des Sociétés coopératives et participatives (Scop) : Thèse de doctorat en Sociologie de l'Université de Picardie Jules Verne |
Auteurs : | Ada Reichhart |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Amiens : Université de Picardie Jules Verne, 2019 |
Format : | 509 p |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ COOPERATIVE DE PRODUCTION ; THESE ; SOCIOLOGIE ; FRANCE ; ETUDE CRITIQUE ; DEMOCRATIE ; CONDITION DE TRAVAIL ; TRAVAIL ; ETUDE DE CAS ; TRAVAIL COLLABORATIF |
Résumé : | Ce travail sociologique propose de confronter le concept philosophique d’émancipation avec l’étude empirique qualitative du processus d’association volontaire de travailleurs, en vue de fonder une organisation démocratique du travail, sous la forme de Société Coopérative et Participative (Scop). S’inscrivant dans le courant de pensée de la Théorie Critique, il explore dans quelle mesure et sous quelle(s) forme(s) l’expérience coopérative au travail, fondée sur un double principe de redistribution à la fois politique (« un homme, une voix ») et économique (partage égalitaire des résultats générés), pose les conditions d’une émancipation des travailleurs. Partant d’une définition de l’émancipation comme un processus d’appropriation du monde ouvrant le champ à la construction d’un nouveau rapport au monde, il propose d’appréhender la Scop comme une « forme de vie » au travail permettant aux travailleurs, à travers ses principes structurants relevant de la démocratie que sont la participation et la coopération, de déployer un ensemble de pratiques d’appropriation du monde. Souhaitant nous détacher d’une conception instrumentale de la Scop, qui enferme l’expérience de coopération ouvrière dans le cadre figé des règles formelles, cette approche conduit à renouveler le paradigme de la participation tel qu’habituellement associé à la Scop, en s’appuyant sur les représentations, discours et expériences vécues des salariés. Il interroge également les limites internes que présentent les mécanismes coopératifs au travail –leurs manquements au principe de participation démocratique des travailleurs –ainsi que les obstacles extérieurs que constitue notamment le temps, dont l’accélération bouleverse les impératifs liés aux pratiques participatives. |
Document Céreq : | Non |
Documents numériques (1)
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