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Titre : | Villes intelligentes et administrations municipales : Dossier (2019) |
Auteurs : | Stève Bernardin, dir. ; Gilles Jeannot, dir. |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Réseaux (n° 218, 2019/6) |
Article en page(s) : | pp. 9-169 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ NTI - NOUVELLE TECHNOLOGIE DE L'INFORMATION ; POLITIQUE DE LA VILLE ; COLLECTIVITE LOCALE ; FRANCE ; INNOVATION ; ETUDE DE CAS ; AUVERGNE-RHONE-ALPES ; MUTATION TECHNOLOGIQUE |
Résumé : | Les nouvelles technologies du numérique comme la généralisation du Smartphone avec en particulier la fonction GPS, l’internet des objets avec la baisse du coût des capteurs, le développement de nouvelles méthodes d’analyse des données (traitement de bases de données en temps réel, analyse automatique des images, etc.), transforment la manière dont les villes sont gérées. Différents prix, classements et labels viennent hiérarchiser ou distinguer les collectivités selon leur niveau d’adoption et d’appropriation de ces innovations. Des jurés proposent ainsi de dépasser les discours des communicants, pour étudier des mutations possibles de la production urbaine au concret, au plus près des services municipaux et intercommunaux. Ce faisant, ils actent implicitement un vide en matière de recherche académique sur un thème, celui des « villes intelligentes », davantage abordé au prisme de la dénonciation des rhétoriques entrepreneuriales ou de la célébration de nouvelles pratiques citoyennes. Les enquêtes réunies dans ce numéro de Réseaux dévoilent une perspective radicalement différente sur le sujet. Elles nous plongent au cœur des administrations municipales et nous permettent de suivre la manière dont les données associées aux nouvelles technologies sont appropriées - ou rejetées - et mobilisées - ou contournées - par ses différentes composantes. Ces enquêtes s’attachent aussi à saisir de l’intérieur de l’organisation municipale l’évolution des relations avec les habitants des villes (mobilisés pour signaler des défauts de voirie, par exemple, ou lors de concours d’idées) et les recompositions à l’œuvre de l’offre privée de services urbains. Il en ressort moins la crainte d’une confiscation technocratique des villes, ou d’un cyber-contrôle des citadins qui minerait la démocratie participative, que la menace d’une perte de contrôle des données par les administrations locales et celle d’un affaiblissement des structures mêmes de la démocratie représentative. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-reseaux-2019-6.htm |