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Titre : | Organiser la reconnaissance des chercheurs dans les organisations et au-delà de leurs frontières (2019) |
Auteurs : | Claire Picque-Kiraly ; Jean-Yves Ottmann |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Relations industrielles / Industrial relations (vol. 74, n° 2, Printemps 2019) |
Article en page(s) : | pp. 266–292 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISME DE RECHERCHE ; PRATIQUE DE GRH ; METIER DE LA RECHERCHE ; CHERCHEUR ; ACTIVITE DE RECHERCHE ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; REPRESENTATION DU TRAVAIL ; ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE ; RECHERCHE-DEVELOPPEMENT ; FRANCE |
Résumé : |
Les organisations sont confrontées de manière croissante aux enjeux de reconnaissance au travail comme l’actualité française récente a pu le montrer. Les salariés s’attendent à être reconnus dans le cadre de leur activité professionnelle et les chercheurs, archétypes des professionnels du savoir, ne font pas exception. Étudier la reconnaissance des chercheurs semble d’autant plus nécessaire que de plus en plus de personnes s’engagent dans l’économie de la connaissance en général et que le métier de chercheur en particulier connait des évolutions qui tendent à modifier leur rapport au travail. Par ailleurs, le concept de reconnaissance au travail, pourtant facteur de motivation important, reste insuffisamment étudié ce qui limite la compréhension de ses enjeux et les réponses possibles aux attentes des salariés.
Cette recherche propose de s’appuyer sur le concept de reconnaissance au travail afin de mieux comprendre les attentes des chercheurs en termes de reconnaissance et, conséquemment, d’identifier des leviers d’action possibles pour les organisations. Pour ce faire, cette recherche s’appuie sur les 50 entretiens conduits dans deux centres de recherche, l’un public et l’autre privé. L’analyse fondée sur le cadre conceptuel développé par Brun et Dugas (2005) a permis de mettre en évidence le fait que les sources de reconnaissance sont plurielles (manager, management, organisation, collègues, pairs) et complémentaires, tout en révélant qu’elles dépassent les frontières de l’organisation au sein de laquelle les chercheurs travaillent. Ces formes de reconnaissance diverses doivent prendre en compte le réel du travail des chercheurs. Un contexte organisationnel qui tient compte des spécificités du travail de recherche s’avère indispensable pour une meilleure reconnaissance des chercheurs. L’organisation de la reconnaissance au travail doit donc intégrer tant les formes de reconnaissance que les sources qui peuvent parfois dépasser les frontières des organisations. |
Document Céreq : | Non |