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Titre : | Quelle démocratie possible après les restructurations ? : L’exemple d’une imprimerie reprise par les salariés en Société Coopérative et Participative (SCOP) (2017) |
Auteurs : | Maxime Quijoux |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Revue des conditions de travail (La) (n° 7, décembre 2017) |
Article en page(s) : | pp. 83-90 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ COOPERATIVE DE PRODUCTION ; ENQUETE ; ETHNOLOGIE ; REPRISE D'ENTREPRISE ; DEMOCRATIE ; ETUDE DE CAS ; IMPRIMERIE-PRESSE-EDITION ; SOCIALISATION PROFESSIONNELLE ; CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; FRANCE |
Résumé : | Dans le contexte actuel de restructurations de l’économie française, les Sociétés Coopératives et Participatives suscitent un intérêt croissant parmi de nombreux analystes, gestionnaires en tête. Caractérisé par des dimensions égalitaires et démocratiques, ce modèle d’entreprise est souvent présenté comme une alternative crédible. En dépit de certaines limites, les SCOP tirent leur résilience et leur performance des dimensions sociales de leur organisation coopérative. L’examen de situations concrètes renseigne pourtant rarement sur les usages de ces dispositifs participatifs ainsi que sur les propriétés sociales des salariés qui les font vivre. Cet article vise à combler ce vide : à partir d’une enquête ethnographique menée dans une imprimerie reprise par ses 80 salariés en région parisienne. Il entend rendre compte des dynamiques sous-jacentes des phénomènes participatifs au travail : loin d’une définition standardisée, la gouvernance coopérative est le produit à la fois de socialisations antérieures et de positions socialement différenciées dans l’entreprise. Elle est donc moins l’objet d’un consensus que d’une lutte. Celle-ci est néanmoins régulée, notamment par la composition ouvrière de la nouvelle direction. (Anact) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.anact.fr/node/11976 |