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Titre : | Une approche contextualiste des pratiques de gestion des compétences par l’informel : une enquête sur quatre PME (2017) |
Auteurs : | Dominique Besson ; Audace Olaba |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Gérer et comprendre (n° 128, juin 2017) |
Article en page(s) : | pp. 14-33 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ PME-PMI ; PRATIQUE DE GRH ; GESTION PREVISIONNELLE ; SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS ; COMPETENCE COLLECTIVE ; COMPETENCE RELATIONNELLE ; COMPETENCE ; SAVOIR PROFESSIONNEL ; FORMATION PROFESSIONNELLE EN ENTREPRISE ; FRANCE |
Résumé : |
Cet article s’intéresse à la portée des pratiques informelles dans les processus de changement de gestion des compétences dans des PME. Ces pratiques informelles recouvrent des comportements, des habitudes de travail et des modalités d’investissement particulières des salariés de PME qui sont peu compatibles avec une instrumentation formelle de la gestion de compétences (GC) telle que dupliquée des démarches officiellement adoptées dans les grandes entreprises.
En matière de gestion des ressources humaines et, en particulier, de gestion des compétences, les petites et moyennes entreprises (PME) présentent une variété de pratiques qui demeurent généralement peu formalisées. En effet, la gestion des compétences mise en place dans les grandes entreprises (GE), qui se caractérise par une forte formalisation, requiert une organisation et une instrumentation complexes. Cette structuration est difficile à adapter à des PME, dans le cadre d’un management direct de proximité. De nombreuses observations montrent en effet que les instruments formels de GC issus des GE ont peu d’effet sur les pratiques de gestion propres aux PME. En particulier, ces outils ignorent souvent la spécificité des interrelations informelles spécifiques à l’humain et font abstraction de la dynamique qui se joue mentalement chez les salariés en interaction et qui fait sens pour eux. Notre recherche basée sur une analyse de cas approfondie ayant porté sur quatre entreprises moyennes montre que, dans les PME, les interactions non formalisées/instrumentées entre salariés favorisent une culture forte propice aux compétences collectives. Lorsqu’un salarié apporte ses connaissances à un autre salarié, il enrichit ses propres compétences, il contribue à développer les modalités de gestion informelle de GC sous-tendues par les éléments de contextes interne et externe perçus par les salariés. Cette perspective plaçant l’humain au cœur des processus permet de reconsidérer la perspective instrumentale, aujourd’hui dominante. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-gerer-et-comprendre-2017-2-page-14.htm |