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Titre : | Qu’est-ce que faire grève dans la production symbolique universitaire et artistique ? (2017) |
Auteurs : | Serge Proust |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | Sociologie du travail (vol. 59, n° 2, avril-juin 2017) |
Article en page(s) : | mis en ligne le 01 juin 2017 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ UNIVERSITE ; ENSEIGNANT ; INTERMITTENT DU SPECTACLE ; ART ; CONFLIT DU TRAVAIL ; EXPRESSION DES SALARIES ; ACTIVITE PROFESSIONNELLE ; QUALIFICATION COLLECTIVE ; ETHIQUE PROFESSIONNELLE ; FRANCE |
Résumé : | À la différence de l’organisation industrielle classique, le travail immatériel, dans les champs universitaires et artistiques, se caractérise par un éclatement des cadres spatio-temporels de l’activité ainsi que par la dilution des collectifs de travail. Les grèves ont des buts fondamentalement politiques qui impliquent leur médiatisation par une dramatisation liée à l’incertitude organisée du futur. Mais, en rompant la relation de service qui lie les universitaires et les artistes aux étudiants et spectateurs, elles ont plusieurs effets qui limitent leur efficacité. D’une part, les professionnels disparaissent des espaces de travail et de lutte, et l’activité se poursuit dans de multiples lieux. Les grèves se réduisent alors souvent à une interruption partielle et limitée de l’activité. D’autre part, elles se heurtent à la logique dominante des champs respectifs qui interdit de rompre réellement cette relation de service. Par exemple, dans le cas du champ universitaire, sous peine de s’isoler radicalement, notamment des étudiants et de leurs familles, les enseignants sont conduits à maintenir certains enseignements ainsi que les examens. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://sdt.revues.org/722 |