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Titre : | Les formes de contestation du travail dans les années 1968 (2016) |
Auteurs : | Michelle Zancarini-Fournel |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Travailler (n° 36, 2016/2) |
Article en page(s) : | pp. 107-120 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ETUDE HISTORIQUE ; CONFLIT DU TRAVAIL ; OUVRIER ; OUVRIER NON QUALIFIE ; TRAVAILLEUR MIGRANT ; FEMME ; CONDITION DE TRAVAIL ; SANTE AU TRAVAIL ; TRAVAIL ; POLITIQUE PUBLIQUE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; FRANCE |
Résumé : | Cette contribution étudie comment la contestation du travail dans les années 1968 n’a pas vraiment été abordée dans la discipline historique avant 1995, date à partir de laquelle les études sur les répertoires d’action au cours de la grève de mai-juin 1968 et les années suivantes se sont multipliées. Aux occupations et aux comités de grèves du printemps 1968, largement contrôlés par les directions syndicales, mais où apparaissent des figures nouvelles – femmes, immigrants, cadres parfois – ont succédé des actions spécifiques dans les ateliers contestant la hiérarchie et l’organisation du travail, grèves-bouchon qui bloquent l’ensemble de la production d’une entreprise. Outre l’égalité revendiquée apparaissent de nouvelles thématiques – santé au travail, autogestion –, mais aussi l’aspiration à changer sa vie, à quitter l’usine. Cette révolte des ouvriers spécialisés contribue à la réorganisation du processus de travail et à la transformation du capitalisme. Aujourd’hui, l’histoire de la contestation du travail se focalise sur l’agency des acteurs et sur les parcours spécifiques des migrants toujours pris dans une dialectique du juste et de l’injuste. (Source : revue) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-travailler-2016-2-page-107.htm |