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Titre : | Le redressement de la Maison Fossier, un Ă©clairage par le capital humain (2013) |
Auteurs : | Aude d’ Andria |
Type de document : | Article : document Ă©lectronique |
Dans : | RIMHE - Revue Interdisciplinaire sur le Management et l'Humanisme (n° 7, 2013/3) |
Article en page(s) : | pp. 25-42 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Organisme Cité Maison FossierThésaurus CEREQ ETUDE DE CAS ; REPRISE D'ENTREPRISE ; PME-PMI ; THEORIE DU CAPITAL HUMAIN ; INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE ; PRATIQUE DE GRH ; FORMATION PROFESSIONNELLE EN ENTREPRISE ; CONDITION DE TRAVAIL ; HYGIENE-SECURITE ; FRANCEAuteur Cité FOUROUGOUX Charles de |
Résumé : | Cet article s’intéresse aux conditions de réussite d’une reprise de PME engagée dans un processus avéré de défaillance. Il s’agit d’une recherche exploratoire issue de l’étude de cas unique de la Maison Fossier, plus ancienne biscuiterie de France et dernière gardienne de la recette du Biscuit Rose. Notre démarche de recherche repose sur une logique de nature abductive pour comprendre comment le repreneur, Charles de Fougeroux, a réussi la reprise de cette PME. Des données qualitatives primaires et secondaires ont été collectées. Les données secondaires sont issues de la presse locale et régionale ainsi que de la presse professionnelle et économique. Les données primaires ont été recueillies à partir de deux entretiens réalisés auprès de l’actuel PDG, fils et successeur de Charles de Fougeroux, et complétées par des documents internes à la Maison Fossier. L’ensemble des données a fait l’objet d’une analyse de contenu qui a permis de reconstruire l’histoire de la reprise de la Maison Fossier avec ses éléments de contexte, les intentions du repreneur et les résultats des politiques engagées. Le concept de capital humain a été mobilisé pour comprendre le redressement exemplaire de cette entreprise. Cette approche permet une interprétation de la reprise à partir d’une lecture à double entrée des faits et du vécu des acteurs. Ainsi, d’un côté, nous avons assimilé le repreneur Charles de Fougeroux, comme acteur de son propre capital humain. Nous considérons son capital humain comme générique car transférable et réutilisable d’une entreprise à une autre. Nous montrons que par un investissement constant, Charles de Fourougoux en tant qu’individu, a su enrichir son capital humain et prendre conscience de sa valeur par une acquisition et un développement de ses compétences, expériences et savoirs nécessaires à la reprise de la Maison Fossier. De l’autre, nous examinons le repreneur Charles de Fougeroux comme nouvel employeur du capital humain propre à la Maison Fossier, soit son équipe en place. Nous analysons les différents investissements engagés par ce nouvel employeur dans le cadre d’actions ou politiques RH en faveur de la rétention et la bonification de ce capital humain générique (et pas simplement en vue d’une préservation des ressources). Ces investissements sont alors considérés comme autant d’actions de valorisation qui ont été repérées par trois indicateurs : la formation, l’amélioration des conditions de travail et l’amélioration des conditions d’hygiène et de sécurité. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-rimhe-2013-3.htm |