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Titre : | De l'organisation des journées à l'organisation de la semaine : des rythmes de travail socialement différenciés (2015) |
Auteurs : | Olivia Sautory ; Sandra Zilloniz |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Economie et statistique (n° 478-479-480, octobre 2015) |
Article en page(s) : | pp. 155-188 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ ORGANISATION DU TRAVAIL ; CONDITION DE TRAVAIL ; TEMPS DE TRAVAIL ; REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL ; HORAIRE DE TRAVAIL ; RYTHME DE TRAVAIL ; ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL ; ENQUETE SUR L'EMPLOI ; FRANCE |
Résumé : | Les rythmes et modes d'organisation du travail ont beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies : augmentation du travail le week-end, accroissement des horaires irréguliers et imprévisibles, réduction du temps de travail. La dernière enquête Emploi du temps permet de dresser un état des lieux des horaires de travail en 2010. La description fine des heures travaillées au cours d'une semaine permet de distinguer huit types de journées (standard, longues, demi-journées, décalées matin, après-midi soirée, ou nuit, fragmentées, courtes) et neuf types de semaines de travail - les huit premières dominées chacune par l'un des types de journées identifiés, la dernière caractérisée par de nombreux jours de repos. La semaine standard reste la plus fréquente et concerne en grande partie les professions intermédiaires. La semaine longue touche davantage les non-salariés et les cadres ayant une lourde charge de travail et des horaires peu prévisibles mais qu'ils maîtrisent davantage que d'autres salariés. Les semaines décalées sont plus fréquentes dans les grands établissements et résultent du mode d'organisation particulier qu'est l'alternance des horaires de travail, observée le plus souvent chez les ouvriers de l'industrie et les professions intermédiaires de la santé. Les semaines atypiques s'observent dans des secteurs et des professions variés, mais surtout chez les employés non qualifiés. Les salariés concernés cumulent plus de contraintes horaires et déclarent plus souvent chercher un autre emploi. En lien avec la réduction du temps de travail, les semaines normales de travail - sans congés, ni jours de RTT - sont moins fréquentes en 2010 qu'en 1998. Les semaines longues semblent également moins nombreuses. Sur la période, d'autres facteurs ont pu affecter l'emploi du temps des actifs (législatifs, conjoncturels, structure de la main d'œuvre, changements organisationnels) et conduire à des évolutions différenciées selon les catégories socioprofessionnelles. (Source : Insee) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.insee.fr/fr/statistiques/1303228?sommaire=1303240 |
Documents numériques (1)
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