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Titre : | Mille réseaux : réticularité et société (2014) |
Auteurs : | Jean-Thierry Julia, dir. |
Type de document : | Article : document électronique |
Dans : | Sciences de la société (n° 91, november 2014) |
Article en page(s) : | pp. 3-173 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ RESEAU SOCIAL ; RESEAU PROFESSIONNEL ; DEMOCRATIE ; MUTATION TECHNOLOGIQUE ; PEDAGOGIE ; SAVOIR ; PROJET ; RELATION SOCIALE ; DOCUMENTATION ; FRANCE ; TUNISIE |
Résumé : | On ne disconviendra pas que les réseaux sont aujourd’hui omniprésents. Mais on précisera qu’ils le sont avant tout dans nos discours : réseaux informatiques, socio-numériques, relationnels, professionnels, entreprises en réseau, réseaux économiques, financiers, liens et réseaux sociaux..., tout n’est que réseau, réductible à la notion de réseau. Son avènement le confirme, la science des réseaux ouvre à ces universaux – physiques, biologiques, sociologiques… – que sont les réseaux, tissés des interactions qui y sont à l’œuvre. Bien avant le numérique, Saint-Simon, pionnier d’une philosophie des réseaux, plus tard les courants interactionnistes, ou même Georg Simmel et son interactionnisme social, auraient-ils eu raison quand ils insistaient sur la dimension interactionnelle de l’action, et par là réticulaire de la société ? Pour certains, la société ne serait-elle alors que réseau ? Ou bien encore, tous les réseaux ne seraient-ils pas sociaux ? Non pas qu’ils soient le social, mais parce qu’ils le construisent ? Là où d’autres objecteront que les réseaux – quels réseaux ? – ne font ni ne façonnent en rien le social… Dès lors, parce qu’une telle approche épistémologique et transdisciplinaire ne l’exclut pas, l’avènement desdits « réseaux sociaux » – plus exactement réseaux socio-numériques – pourra être intéressant, parmi d’autres questionnements.(source éditeur) |
Document Céreq : | Non |
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En ligne : | https://doi.org/10.4000/sds.910 |