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Titre : | Face à la crise, le diplôme protège du chômage et favorise l'accès à la formation continue |
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Auteurs : | Daniel Martinelli ; Claude Minni |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Paris : Insee, 2013 |
Collection : | Insee Références |
Format : | pp. 9-21 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ NIVEAU DE FORMATION ; JEUNE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; FRANCE ; FORMATION PROFESSIONNELLE ; ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ; ENSEIGNEMENT TECHNIQUE-PROFESSIONNEL ; BACCALAUREAT ; TRAJECTOIRE D'INSERTION |
Résumé : | Le niveau de formation des jeunes a beaucoup progressé au cours des années 1990, suite à une forte hausse du nombre de bacheliers et à des poursuites d'études massives dans le supérieur. La réforme de la voie professionnelle dans le secondaire à la fin des années 2000 ne s'est pas encore traduite par une nouvelle hausse du niveau de formation des jeunes. Ce niveau est stable depuis le début des années 2000 et à l'issue de la formation initiale, 70 % des jeunes possèdent aujourd'hui le bac ou un diplôme du supérieur. L'insertion professionnelle des jeunes reste très inégale selon leur niveau de formation. Dans les premières années suivant la fin de leurs études, les jeunes actifs diplômés de l'enseignement supérieur sont près de cinq fois moins souvent au chômage que ceux qui ont au plus un brevet des collèges. La crise a affecté le taux de chômage des jeunes qui est brutalement remonté en 2009. En 2012, un à quatre ans après leur sortie de formation initiale, le taux de chômage des jeunes possédant au plus le brevet est très élevé (47 %). Les jeunes diplômés du supérieur ont encore un taux de chômage relativement modéré (10 %). Le salaire des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, qui progressait depuis le début des années 2000, a baissé en euros constants à partir de 2010. Ils perçoivent par ailleurs des salaires nettement plus élevés que ceux du secondaire. Face aux inégalités d'insertion professionnelle en début de vie active, la formation continue peut constituer une deuxième chance. Toutefois, les chômeurs accèdent moins souvent à la formation que les actifs en emploi. Parmi les actifs en emploi, la formation professionnelle concerne plus souvent les plus diplômés : 67 % des diplômés du supérieur long suivent une formation pour raisons professionnelles au cours d'une année contre 26 % seulement des non-diplômés. Le volume d'heures de formation par salarié est stable ces dernières années ainsi que le nombre de diplômes délivrés en formation continue.(Insee) |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | https://www.insee.fr/fr/statistiques/1374350?sommaire=1374357 |