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Titre : | Libéralisation du marché de l’énergie, réorganisation du travail et mobilisation collective dans l’entreprise : Le cas de Gaz de Bordeaux |
Auteurs : | Maël Dif-Pradalier |
Type de document : | document Ă©lectronique |
Editeur : | Bordeaux : Université Victor Segalen - Bordeaux II, 2009 |
Format : | 633 p. |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ INDUSTRIE EXTRACTIVE-ENERGIE ; METIER DE L'EXTRACTION-ENERGIE ; THESE ; FRANCE ; AQUITAINE ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; CHANGEMENT ORGANISATIONNEL ; CONDUITE DU CHANGEMENT ; CHEMINEMENT PROFESSIONNEL ; GENERATION ; TRANSMISSION DES SAVOIRS ; QUALIFICATION COLLECTIVE ; RELATIONS PROFESSIONNELLES ; ORGANISATION SYNDICALE ; MODERNISATION D'ENTREPRISE |
Résumé : | Jusqu’ici en situation monopolistique et fonctionnant sur un mode politico-administratif, Gaz de Bordeaux est une industrie de réseau s’inscrivant désormais dans un marché concurrentiel. Cette étude de cas a cherché à cerner la nature et à mesurer les effets de la modernisation de ce service public local, aussi bien sur les systèmes de régulation sociale et les identités professionnelles, que sur les capacités d’action et les formes d’appropriation/résistance développées par les différentes catégories d’acteurs. D’un point de vue méthodologique, elle a combiné approches qualitative et quantitative et a cherché à articuler l’analyse du travail en train de se faire avec celle de l’action collective. Au moment où le travail gagne en intensité, au double sens de pression productive, mais aussi d’intérêt, l’entreprise apparaît trop irrespectueuse de la qualité du travail possible et des capacités mobilisables par les individus que le management moderne a précisément contribué à développer. Face à cette réorganisation du travail, les syndicats peinent de leur côté à saisir les enjeux contenus dans la relation de travail moderne et à traduire les plaintes individuelles renouvelées en revendications collectives. Parce que le développement de comportements individuels de retrait n’empêche pas les collectifs de travail de se recomposer sur de nouvelles bases, nous reconsidérons l’origine de la souffrance au travail et mettons en évidence un des problèmes majeurs lié à ses transformations contemporaines : celui qui se joue autour de ce que les salariés nomment « le travail bien fait » au moment même où le discours managérial affiche la qualité au centre de ses préoccupations. |
Document Céreq : | Non |
En ligne : | http://www.theses.fr/2009BOR21632/document |
Documents numériques (1)
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