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| Titre : | La séparation du travail et du travailleur : l'opportunité d'une rencontre entre genre et travail |
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| Auteurs : | Sylvie Monchatre |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Toulouse : Octarès, 2012 |
| Collection : | Le travail en débats |
| Format : | pp. 45-56 |
| Langues: | Français |
| Catégories : |
Thésaurus CEREQ FEMME ; GENRE ; DIVISION SEXUELLE DU TRAVAIL ; SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ; RELATION SOCIALE ; EMPLOI DES FEMMES ; TRAVAIL SALARIE |
| Résumé : | La sociologie du travail s’est construite en prenant pour objet le travail salarié masculin, restant en cela prisonnière des catégories juridiques, administratives et sexuées qui organisent la vie sociale. C’est donc par les sociologies de la famille et du genre que s’est développée l’étude du travail dévolu aux femmes dans et en dehors du salariat, et qu’a pu être soulevée la question de la division sociale du travail au-delà de sa division technique. Mais la sociologie du travail, sous influence friedmannienne, est également restée prisonnière d’une conception virile du travail, la conduisant à ne voir, dans la dissociation toujours plus grande de l’activité humaine et du dispositif de production, qu’une succession de mutilations à dénoncer. Or, faut-il déplorer que les transformations des systèmes productifs permettent de mobiliser des travailleurs mélangés, qui n’ont plus à se confondre avec leur tâche ? Est-il tragique que les emplois tendent à exiger de tous, toujours plus de ces qualités « sociales » jusqu’ici strictement demandées aux femmes ? C’est ici que la sociologie du travail navillienne, telle que Pierre Rolle l’a promue et actualisée, peut à son tour enrichir les problématiques du genre. Sa réflexion nous ouvre la possibilité d’explorer plus largement ce que le salariat fait au travail productif et reproductif, ainsi qu’à la dynamique des rapports sociaux. (résumé auteur) |
