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Titre : | Rendement des premiers cycles universitaires et réussite des jeunes bacheliers (1988) |
Auteurs : | Alain Charlot |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Formation emploi (n° 24, octobre-décembre 1988) |
Article en page(s) : | pp. 11-25 |
Langues: | Français |
Catégories : |
Thésaurus CEREQ REUSSITE SCOLAIRE ; RENDEMENT DE L'EDUCATION ; ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE I ; DEUG - DIPLOME D'ETUDES GENERALES ; BACCALAUREAT ; ORIGINE SCOLAIRE ; NIVEAU IV ; NIVEAU III ; BTS - BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR ; DUT - DIPLOME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE ; DEUST - DIPLOME D'ETUDES SCIENTIFIQUES ; CHEMINEMENT UNIVERSITAIRE ; ENQUETE ; FRANCE |
RĂ©sumĂ© : | Le rendement des premiers cycles universitaires est faible. Cette constatation doit ĂȘtre fortement relativisĂ©e et, si l'on se place au niveau individuel, la rĂ©ussite finalement obtenue par chaque bachelier qui entre Ă l'universitĂ© est trĂšs supĂ©rieure au rendement apparent observĂ© Ă l'issue des premiers cycles. En rĂ©alitĂ©, le flux global d'entrants en premier cycle universitaire est fortement hĂ©tĂ©rogĂšne puisqu'il inclut Ă la fois des bacheliers de l'annĂ©e, des Ă©tudiants ayant dĂ©jĂ effectuĂ© d'autres Ă©tudes - voire dĂ©jĂ titulaires d'un diplĂŽme de niveau "bac + 2" - et se rĂ©orientant vers les Ă©tudes universitaires ou bien changeant de premier cycle et, enfin, des Ă©tudiants suivant par ailleurs d'autres Ă©tudes et en double inscription Ă l'universitĂ©. Les motivations de ces diffĂ©rents publics sont largement divergentes aussi bien que leur rĂ©ussite en premier cycle. Inversement, si l'on s'intĂ©resse au "noyau dur" des bacheliers entrĂ©s immĂ©diatement en premier cycle, la complexitĂ© des itinĂ©raires suivis dans l'universitĂ© et, plus gĂ©nĂ©ralement, dans l'enseignement supĂ©rieur montre qu'on ne peut assimiler rendement institutionnel et rĂ©ussite individuelle : si la rĂ©ussite en premier cycle ne dĂ©passe pas 50 %, la prise en compte des rĂ©orientations vers les Ă©tudes supĂ©rieures courtes et le secteur des Ă©coles montre qu'en dĂ©finitive le taux d'Ă©chec dans l'enseignement supĂ©rieur d'une cohorte de bacheliers entrĂ©s trois annĂ©es auparavant Ă l'universitĂ© peut ĂȘtre estimĂ© voisin de 25-30 %. |
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